👤

FRstudy.me offre une plateforme collaborative pour trouver des réponses. Rejoignez notre plateforme interactive de questions-réponses et obtenez des réponses précises et rapides de professionnels dans divers domaines.

Bonjour, je dois trouver les idées, les procédés et les interprétations ( sous forme de tableau ) pour réaliser le commentaire du texte suivant :

[Rosine aime un jeune comte mais son tuteur Bartholo, qui la tient enfermée, a décidé de l'épouser et surveille la jeune femme. Il a vu que Rosine a laissé tomber un papier par la fenêtre et il la soupçonne d'avoir écrit une nouvelle lettre au comte, lettre effectivement remise au barbier
Figaro./ [...]
BARTHOLO. — Je voudrais bien savoir ce que ce barbier avait de si pressé à vous dire ?
ROSINE. — Faut-il parler sérieusement ? Il m'a rendu compte de l'état de Marceline, qui même n'est pas trop bien, à ce qu'il dit.
BARTHOLO. — Vous rendre compte ! Je vais parier qu'il était chargé de vous remettre quelque lettre.
ROSINE. - Et de qui, s'il vous plaît ?
BARTHOLO. - Oh ! de qui ? De quelqu'un que les femmes ne nomment jamais. Que sais-je, moi ? Peut-être la réponse au papier de la fenêtre.
ROSINE, à part. — Il n'en a pas manqué une seule. (Haut.) Vous mériteriez bien que cela fût.
BARTHOLO, regarde les mains de Rosine. — Cela est. Vous avez écrit.
ROSINE, avec embarras. — Il serait assez plaisant que vous eussiez le projet de m'en faire convenir.
BARTHOLO, lui prenant la main droite. - Moi ! point du tout; mais votre doigt encore taché d'encre ! Hein ? rusée sIgnora' !
ROSINE, à part. — Maudit homme !
BARTHOLO, lui tenant toujours la main. - Une femme se croit bien en sûreté, parce qu'elle est seule.
ROSINE. - Ah ! sans doute... La belle preuve !... Finissez donc, monsieur, vous me tordez le bras. Je me suis brûlée en chiffonnant' autour de cette bougie; et l'on m'a toujours dit qu'il fallait aussitôt tremper dans l'encre : c'est ce que j'ai fait.
BARTHOLO. — C'est ce que vous avez fait ? Voyons donc si un second témoin confirmera la déposition du premier. C'est ce cahier de papier ou je suis certain qu'il y avait six feuilles; car je les compte tous les matins, aujourd'hui encore.
ROSINE, à part. — Oh ! imbécile !...
BARTHOLO, comptant. - Trois, quatre, cinq...
ROSINE. - La sixième...
BARTHOLO. — Je vois bien qu'elle n'y est pas, la sixième.
ROSINE, baissant les yeux. - La sixième, je l'ai employée à faire un cornet pour des bonbons que j'ai envoyés à la petite Figaro.
Bele noire etie Fien an Plumes ta tue neuve, comment
ROSINE, à part. — Cet homme a un instinct de jalousie !... (Haut.) Elle m'a servi à retracer une fleur effacée sur la veste que je vous brode au tambour?
BARTHOLO. — Que cela est édifiant ! Pour qu'on vous crût, mon enfant, il faudrait ne pas rougir en déguisant coup sur coup la vérité; mais c'est ce que vous ne savez pas encore.
ROSINE. - Eh ! qui ne rougirait pas, monsieur, de voir tirer des conséquences aussi malignes des choses le plus innocemment faites ?
BARTHOLO. — Certes, j'ai tort : se brûler le doigt, le tremper dans l'encre, faire des cornets aux bonbons pour la petite Figaro, et dessiner ma veste au tambour ! quoi de plus innocent ? Mais que de mensonges entassés pour cacher un seul fait !... Je suis seule, on ne me voit point; je pourrai mentir à mon aise. Mais le bout du doigt reste noir, la plume est tachée, le papier manque; on ne saurait penser à tout. Bien certainement, signora, quand j'irai par la ville, un bon double tour me répondra de vous.


Sagot :

Merci de contribuer à notre discussion. N'oubliez pas de revenir pour découvrir de nouvelles réponses. Continuez à poser des questions, à répondre et à partager des informations utiles. Faites de FRstudy.me votre ressource principale pour des réponses fiables. Nous vous attendons pour plus de solutions.