Exercice 1-Les armées révolutionnaires en Allemagne
Document 1-Les armées révolutionnaires en Allemagne
A la fin 1792, les armées franchissent le Rhin.
La guerre commença, et les Français en bataillons armés
s'approchèrent; mais ils parurent n'apporter que ramitié (...); ils
plantèrent des arbres joyeux de la liberté, promettant à chacun de
respecter ce qui lui appartenait, et à chacun de lui laisser son
gouvernement propre. (...)
Cependant le ciel s'obscurcit bien vite. Une race d'hommes
pervers, indignes d'être l'instrument du bien lutta pour la seule
domination; ils de massacrèrent entre eux et opprimèrent leurs
voisins, leurs nouveaux frères, et ils nous envoyérent une foule
égoïste. Tous nous pillèrent (...). Nos maux dépassaient toute
mesure et chaque jour augmentait l'oppression.
Chacun de nous n'eut plus qu'une idée et ne fit qu'un serment, se
venger de toutes les injures et de la perte amère des espoirs
déçus (...). En un clin d'oeil, les paisibles instruments des champs
se vengèrent en armes, la fourche et la faux dégoulinèrent de
sang.
Johann Wolfgang Goethe, Hermann et Dorothée, chant VI, 1797.
1) Selon l'auteur, Goethe, comment les Français sont-ils
accueillis en Allemagne au début de la Révolution ?
Pourquoi ?
2) Qu'est-ce qui explique le mouvement anti-français par la
suite ?
Exercice 2-L'armée napoléonienne én Espagne
Document 2-L'armée napoléonienne en Espagne
Napoléon installe son frère Jérôme sur le trône d'Espagne. Les
Espagnols luttent, de 1808 à 1813, contre ce roi qui leur est
imposé et contre les troupes françaises qui occupent le pays.
Telle était rhorrible guerre qui se faisait en Espagne : toutes les
populations étaient soulevées contre nous: des moines, des
prétres marchalent, le crucifix à la main, à la tête de bandes.
Nuire de manière quelconque à nos armées était un acte
méritoire (...): assassiner un Français, une couvre patriotique.
Ces principes étaient écrits dans les catéchismes mis entre les
mains des femmes et des enfants; rEmpereur y était dénoncé
comme un monstre, un envoyé de Satan. Nos armées
couvraient toute la péninsule, et cependant nous n'étions
maltres que des places de guerre ou des lieux que nous-
mêmes avions fortifiés pour assurer nos communications. Les
Espagnols ont commis bien d'inutiles et inqualifiables horreurs;
mais la guerre que leur faisait la France était imple. Nous étions
entrés chez eux par ruse; nous nous étions emparés de leurs
villes, de leurs provinces (...); nous avions trahi le droit des
gens (...).
Sylvain Larreguy de Civrieux, Souvenirs d'un cadet (1812-
1823).
Synthèse - Tu es un jeune Espagnol qui vit et travaille à
Madrid, tu as décidé de prendre les armes contre l'envahisseur
français. Tu fais un discours devant tes camarades pour leur
expliquer pourquoi tu te révoltes et les encourager à faire
comme toi.
Tu expliques dans un premier paragraphe pourquoi que tu as
d'abord fait bon accueil aux Français, puis dans un deuxième
paragraphe, comment tu as été déçu par leurs agissements et