L'intolérance est absurde et barbare.
Le grand principe, le principe universel est dans toute la terre « Ne fais pas ce que tu ne
voudrais pas qu'on te fasse ».
Pourtant, dans certains pays l'on dit depuis des siècles : « Crois où je te déteste : crois, ou je
te ferai tout le mal que je pourrai; monstre, tu n'as pas ma religion, tu n'as donc pas de religion : il
que tu sois en horreur à tes voisins, à ta ville, à ta province ».
S'il était de droit humain de se conduire ainsi, il faudrait donc que le Japonais déteste le
Chinois, qui aurait en haine le Siamois: celui-ci arracherait le cœur du premier Malabare qu'il
trouverait, le Malabare pourrait égorger le Persan, qui pourrait massacrer le Turc. Tous enfin se
jetteraient sur les Chrétiens, qui se sont longtemps dévorés les uns les autres.
Le droit de l'intolérance est donc absurde et barbare cela ramène l'homme à l'animal qui
tue. La différence, c'est que l'animal ne tue que pour manger et que nous, hommes, nous nous
exterminons pour des croyances différentes.
Inspiré de Voltaire, Traité sur la tolérance, adapté par Madame Lefebvre
Questions:
1) A quel temps sont les verbes soulignés ?
2) Quelle est l'importance dans ce texte d'utiliser ce temps?
3) Surligne les expressions qui montrent les violences auxquelles conduit l'intolérance.
4) Encadre les connecteurs logiques (mots de liaisons permettant d'enchaîner les idées entre
elles).
5) Quel est l'argument de Voltaire dans ce texte ?....
6) Liste les exemples qu'il utilise pour illustrer son argument
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7) Quelle réflexion Voltaire cherche-t-il à susciter chez le lecteur ?
J’arrive pas