Bonjour aidez moi s’il vous plaît !!!
Problématique en photo.

J'ai un commentaire à rédiger pour demain il me faut seulement le grand 2 qui est: mais c'est aussi un héros au combat, A: un héros au combat et B : le règne de la peur et l'issue fatale.
Voici ce qui a été fait pour l'introduction et le grand 1A et grand 1B. Il faut que se soit riche en idée (champs lexicaux, figures de styles...).
Comme dans le grand 1 voici ce qui a été écrit :

Le 5 juin 1832, une manifestation républicaine organisée à l'occasion des funérailles du général Lamarque, député de la gauche populaire, se termine en émeute violemment réprimée dans le sang. Hugo groupe derrière la barricade de la rue de la Chanvrerie, dans le quartier des Halles de Paris, les principaux personnages du roman Les Misérables de Victor Hugo (1862), qui assistent impuissants à la mort de Gavroche.
L'enfant a décidé de quitter son abri pour aller récupérer des cartouches, non brûlées, sur
les morts. Les gardes nationaux qui représentent le pouvoir monarchique, lui tirent dessus, et ses camarades insurgés suivent la scène des yeux. D'où la prise en compte de la narration et de la description en focalisation interne. Nous allons nous demander en quoi ce portrait met en scène un enfant insouciant qui semble appartenir à l'univers des fées, mais qu'il est également celui d'un héros au combat. C'est pourquoi nous aborderons, tout d'abord, le thème de l'enfance omniprésent dans cet extrait, puis nous mettrons en évidence l'assimilation du personnage à un héros.
(IA) Le personnage de Gavroche, l'enfant mal aimé des Thénardier, renvoie tout
d'abord au gamin des rues, débrouillard et qui appartient d'une certaine façon à un univers féérique.
Le texte est centré sur Gavroche, le fils mal-aimé de la famille Thénardier. C'est en enfant qui vit dans les rues de Paris, comme de nombreux enfants misérables à la fin du XIXe siècle. Il chaparde pour survivre, et ses conditions de vie sont difficiles. Heureusement ses amis comme Marius, et d'autres jeunes républicains l'apprécient et le reconnaissent comme un des leurs. L'extrait insiste beaucoup sur la petite taille de « l'enfant », il est d'ailleurs assimilé à un « moineau » qui est un oiseau agile qui vit dans les rues des villes et qui se nourrit de ce que l'homme abandonne sur son passage, comme des miettes de pain etc. L'oiseau est aussi caractérisé par sa petite taille et son agilité à voltiger comme le fait le personnage. D'ailleurs, le thème du jeu enfantin est omniprésent, ce qui est normal puisqu'il s'agit d'un enfant insouciant qui joue et n'a pas conscience du danger .
Ainsi, nous observons le champ lexical du jeu avec des mots comme « jeu », « il jouait », « pieds de nez », « jeu », pichenette », « cache-cache », qui mettent l'accent sur le jeune âge du garçon âgé de 12 ans. Gavroche ne semble pas tenir compte de la situation et joue comme le ferait n'importe quel enfant sans se soucier du contexte de guerre civile dans lequel il évolue. C'est un gamin dont la vitalité apparait dans l'énumération des verbes d'action comme « il se couchait », « se redressait », « s'effaçait », ainsi on observe un rythme alerte qui mime les déplacements de l'enfant pour aider ses amis dans leur entreprise. Cependant cette énergie fantastique met en évidence un personnage hors-norme qui s'apparente à un personnage de conte de fées.
(IB) En effet, ce personnage apparait aux yeux du narrateur comme « un étrange gamin fée ». Cette parenté avec l'univers des contes est annoncée dès le début du texte avec la métaphore du « moineau » qui donne au personnage une dimension céleste, ce qui peut d'ailleurs être un signe annonciateur du destin de ce petit ange.
Il semble, en effet, être un personnage surnaturel tant ses pouvoirs et son énergie semblent hors-norme. De plus, son « jeu » avec « la face camarde du spectre » et donc la mort, et son « courage démesuré, renforcent le phénomène étrange qui fait que les « balles courent après lui », sans l'atteindre. Ces différentes caractéristiques font de lui un être surnaturel, « un nain » qui aide ses amis à contrer l'ennemi. Cet être n'appartient donc pas au monde des humains, il transcende le monde des adultes et sa cruauté par sa présence angélique. D'ailleurs la métaphore du « feu follet » qui s'ajoute à la féérie, semble annoncer que cette féerie va bientôt cesser et que le personnage par sa mort va rejoindre le paradis des héros.