Un arbre était devant moi à présent, loin des champs sombres et plas qui m'empechaient de me cacher de sa vision. Je ne pouvais pas le voir, mais lui il le pouvait, je le savais.
Une poignée de porte se mit à bouger dans le couloir de l'hôtel, elle tournait de gauche à droite alors que cet étage était sensé être vide. Pensant que s'était peut être un enfant oublié dans la chambre je me précipitais les clés à la main vers la porte. Une fois ouverte je me rendis vite compte qu'à par moi il n'y avait personne. Je frisonnais.
Un serpent était devant ma tente, je me suis d'abord étonnée de voir que dans cette forêt il y avait des serpents car le climat n'y était pas propice à leurs prolifération mais je n'avais pas peur car j'avais eu des serpents durant mon enfance. J'ai voulu lui donner de quoi manger pour qu'il puisse s'éloigner, je lui ai tourné le dos un instant, avant de me retourner, et faire face à quelque chose qui dépassait la réalité.
Un enfant faisait de la balançoire ce soir là, il faisait nuit et on distinguait à peine ses petites jambes qui se balancaient. Avec mon ami on regardait cet enfant seul, il nous inspirait de la pitié, c'est pourquoi nous avons décider d'aller à ça rencontre. Je suis passé derrière lui pour attraper la corde de la balançoire afin de le stabiliser. Une fois tranquil, je lui ai demandé s'il attendait quelqu'un, mais en se retournant l'enfant ne m'a pas regardé, non pas parce qu'il avait l'esprit ailleurs mais parce qu'il n'avait pas de visage.
