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Sagot :
Je me dispute rarement avec mes amis, mais lorsque je rentre en conflit, c'est sérieux. Je me rappelle la fois où je me suis disputée avec mon amie Inès. C'était parti d'un petit désaccord... J'avais vu des baskets très belles, des Huarache d'un bleu turquoise brillant. J'en avais parlé à Inès et nous avions décidé de nous rendre au magasin pour qu'elle voit en détail ces chaussures. Dès qu'elle les vit, elle prit un air de dégoût, et dit: "Berk! Elles sont trop moches!"
Étonnée, je lui proposai (proposer à la première personne du singulier au passé simple donne "je proposai" et non "je proposa", ce qui n'est pas français attention!!!) de les examiner à nouveau:
-Mais regarde! Personne n'a cette couleur au collège! En plus le modèle est hyper récent!
-T'as vraiment des goûts pourris, dit-elle, d'un ton désintéressé.
-C'est toi qui dis ça? Alors que la semaine dernière t'a porté une jupe avec un jean pattes d'éléphant, dis-je discrètement, mais visiblement pas assez puisqu'elle m'entendit et me lança un regard noir qui me fit frissonner. Elle prit une longue respiration avant de me demander d'un ton très calme, presque inquiétant:
-Qu'est que tu viens de dire?
Je tremblai intérieurement. Je ne savais pas quoi dire. Je ne l'avais jamais vu dans cet état. D'habitude elle se serait mise à crier et au bout de cinq minutes nous serions passées à autre chose mais là, je sentais que ça n'allait pas se passer aussi simplement. Voyant que je ne répondait pas, elle ferma les yeux un long moment.
-I...I...Inès, dis-je timidement.
-DÉGAGE, me cria-t-elle. Soudain, le magasin fût silencieux, et tout le monde se retourna vers nous. Bien que j'étais en tort, je n'acceptais pas qu'on me parle ainsi. J'ai un caractère assez fort et le moindre mot de travers suffit pour me rendre hystérique. Je n'aurais peut-être pas du lui dire cela, mais c'est elle qui a commencé. Tout à coup, j'entrai dans un état second. Je sentais la température monter, et un coup retentit sur son visage: je l'avais frappée. Elle riposta aussitôt et se jeta sur moi, tout en hurlant des injures que je n'oserais répéter... Puis débuta une violente bagarre qui, fort heureusement, fût interrompue par un garde de sécurité. Je saignais du nez, j'avais les cheveux complètement désordonnés et plusieurs griffures sur les bras et sur le visage. Quant à elle, ses bras presque recouverts de sang. Il faut dire que je n'y étais pas allée de main morte... Il y avait aussi plusieurs tâches rouges sur son visage et autour de ses yeux. Elle aurait probablement des bleus et des yeux aux beur noir, comme un panda... Nous nous sommes en quelque sorte "reconciliées", mais cet incident a brisé quelque chose. Nous sommes maintenant très distantes l'une de l'autre, et nos conversations sont froides. Ça ne sera plus jamais pareil entre nous....
Étonnée, je lui proposai (proposer à la première personne du singulier au passé simple donne "je proposai" et non "je proposa", ce qui n'est pas français attention!!!) de les examiner à nouveau:
-Mais regarde! Personne n'a cette couleur au collège! En plus le modèle est hyper récent!
-T'as vraiment des goûts pourris, dit-elle, d'un ton désintéressé.
-C'est toi qui dis ça? Alors que la semaine dernière t'a porté une jupe avec un jean pattes d'éléphant, dis-je discrètement, mais visiblement pas assez puisqu'elle m'entendit et me lança un regard noir qui me fit frissonner. Elle prit une longue respiration avant de me demander d'un ton très calme, presque inquiétant:
-Qu'est que tu viens de dire?
Je tremblai intérieurement. Je ne savais pas quoi dire. Je ne l'avais jamais vu dans cet état. D'habitude elle se serait mise à crier et au bout de cinq minutes nous serions passées à autre chose mais là, je sentais que ça n'allait pas se passer aussi simplement. Voyant que je ne répondait pas, elle ferma les yeux un long moment.
-I...I...Inès, dis-je timidement.
-DÉGAGE, me cria-t-elle. Soudain, le magasin fût silencieux, et tout le monde se retourna vers nous. Bien que j'étais en tort, je n'acceptais pas qu'on me parle ainsi. J'ai un caractère assez fort et le moindre mot de travers suffit pour me rendre hystérique. Je n'aurais peut-être pas du lui dire cela, mais c'est elle qui a commencé. Tout à coup, j'entrai dans un état second. Je sentais la température monter, et un coup retentit sur son visage: je l'avais frappée. Elle riposta aussitôt et se jeta sur moi, tout en hurlant des injures que je n'oserais répéter... Puis débuta une violente bagarre qui, fort heureusement, fût interrompue par un garde de sécurité. Je saignais du nez, j'avais les cheveux complètement désordonnés et plusieurs griffures sur les bras et sur le visage. Quant à elle, ses bras presque recouverts de sang. Il faut dire que je n'y étais pas allée de main morte... Il y avait aussi plusieurs tâches rouges sur son visage et autour de ses yeux. Elle aurait probablement des bleus et des yeux aux beur noir, comme un panda... Nous nous sommes en quelque sorte "reconciliées", mais cet incident a brisé quelque chose. Nous sommes maintenant très distantes l'une de l'autre, et nos conversations sont froides. Ça ne sera plus jamais pareil entre nous....
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