Voici le début de ma rédaction, pouvez-vous me dire ce que vous en pensez ? Merci beaucoup. (La consigne est : Racontez un souvenir d'enfance comme Hervé Bazin dans Vipère au Poing)


Je me souviens de cette journée pluvieuse ou j’ai jouée dans la gadoue et la terre humide avec ma petite poupée. Nous nous amusions à sauter dans les flaques d’eau. J’ai fini par rentrer dans notre joli maison toute propre après le passage de ma nounou qui venait de passer la serpillère sans enlever mon impair ni mes bottes couverte de boue. Sans même avoir eu le temps de m’excuser, j’étais déjà puni et priver de ma poupée. Encore un coup de cette dingue maniaque. Dinaque, c’était le surnom que je lui avais dédié. Peu original mais je pouvais parler d’elle sans qu’elle ne s’en aperçoive.
Le lendemain, dés l’aube, la Dinaque nettoyait de nouveau. Elle astiquait les vitres déjà brillante, époussetait les étagères sans grain de poussière et peaufinait les coussins du canapé.
Impossible de dormir plus longtemps avec tous ces bruits de chiffons et ‘pschiiit » dans tous les sens.
Je décida donc de sortir de mon lit et prendre mon petit déjeuner. C’est alors que la Dinague arriva comme un taureau enragé, elle se jetta sur moi et me traina jusqu’à ma chambre par mon oreille. C’était mon lit qui n’était pas fait au carré qui l’avait mise en colère. Je fus donc privé de petit déjeuner et de nourriture pour le reste de la journée pour avoir eu « l’estomac trop pressé ».
De toute façon je n’avais plus faim. L’odeur des produits ménagers qui de dégageait de toute la maison m’avais coupé l’appétit. Je méditais alors un plan d’attaque, une vengeance qui se mangerait froid. Il fallait que je fasse revenir ma très chère mère de Paris. C’était l’unique solution pour me débarrasser de cette nounou Dinaque. Mais comment ? Je n’ai pas eu le temps de répondre à cette question, c’était l’heure de mon bain. J’avais le droit à un lavage deux fois par jour.
Le lendemain, des l’aube je fus encore réveillée. Mais par les cloches de l’église. Nous étions dimanche et il fallait que revêtisse mes habits du dimanche. Je mis donc mon petit chemisier ivoire, mon short à carreaux blanc cassé et marine ainsi que mes petites derbys blanches et lisses. Mes cheveux blonds étaient coiffés d’une jolie tresse en épis de blé ainsi que mon chapeau blanc et je finis ma tenue par une paire de gants blancs.
La Dinague était déjà prête, nous allâmes donc à l’église. Après avoir chanté et lu la bible, mangé de l’hostie et bu un verre de jus de raisin. Il fallait rentré à notre jolie maison.