Bonjour,
Grenoble , le 20 /09/1940
Chers parents,
lorsque vous lirez cette lettre , je serais parti rejoindre le maquis du VERCORS. Je sais que j'aurai du vous le dire de vive voix , mais j'ai eu peur de vous voir triste et d'essayer de me détourner de mon destin.
Depuis ce 18 juin 1940 ,où j'ai entendu un général DE GAULLE je crois, appeller à ne pas cesser le combat, j'ai beaucoup réfléchis et j'en suis venu à la conclusion que je ne pouvais rester les bars croisés.
Nous ne pouvons assister sans rien dire à l'assassinat de notre pays et de nos compatriotes au prétexte qu'ils soient d'une autre religion.
Vous serez certainement d'autant plus étonné que jsuq'à présent j'étais du côté des pacifiste qui refusent la guerre.
Mais notre Pays vaut bien que l'on se batte pour lui. Cette guerre que je vais mener dans l'ombre sera une vraie guerre certes , mais une guerre juste contre la tyrannie .
Empêchez ces hommes sans foi ni loi à s'emparer de toute l'Europe mérite des sacrifices. Je serai de ceux qui vont traquer sans cesse l'ennemi ,l'empechant de se croire en territoire conquis.
Mers chers parents , je vous aime et j'espère vous revoir bientôt. Ne cherchez pas à me joindre la clandestinité m'obligera à changer souvent de lieu
Je vous embrasse
