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Sagot :
Bonjour, j'aime beaucoup ton sujet de dissertation. Je vais essayer de t'aider avec quelques références. A toi de piocher ce qui t'intéresse.
I. 1) Le registre lyrique comme moyen d'expression du moi intérieur
Pourquoi ne pas faire référence à Orphée ? Chez les grecs, le poète accompagné d’une lyre chantait son poème. Le mot lyrisme vient d'ailleurs de cet instrument de musique qui est l'attribut d'Orphée, le poète descendu aux Enfers pour y chercher son épouse Eurydice. La poésie est, ainsi, dévolue à l'extériorisation des vécus intérieurs du poète, qu'il s'agisse de son infortune - comme Orphée - ou de son bonheur.
Anna de Nouailles dans son poème J’écris, utilise le pronom "je" comme pour exprimer ses sentiments au nom de l'humanité toute entière. Ses sentiments seraient ainsi ceux de la condition humaine : "J’ai dit ce que j’ai vu et ce que j’ai senti."
Autre exemple :
- "Dans la Nuit de Mai", de De Musset : "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots".
- Tu fait référence aux Contemplations de Hugo dans ta deuxième partie mais tu peux utiliser ce recueil pour cette partie plutôt. Notamment avec le poème, "Demain dès l'aube", dans lequel Hugo immortalise sa défunte fille Léopoldine (utilisation du dialogue : "je"/"tu").
Pour la partie 2)
- "l'albatros" de baudelaire
- "Les regrets" de Du Bellay
II- Pourtant les grandes oeuvres poétiques traitent de thèmes universel qui concernent tout être humains : interrogations humaines ou sentiment commun à tous les hommes
Ta première partie est semblable au I. 1) : tu parles de la poésie comme un moyen d'amener le poète à se rapprocher des lecteurs. Dans cette partie, que le "je" du poète devient impersonnel et que tout le monde peut se retrouver dans ce que le poète évoque. Tu es d'accord avec moi pour dire que c'est le même argument mais dans l'autre sens. Je reformulerais tout ça ainsi :
1) le poème, bien que le reflet des émotions personnels de son auteur, a ce pouvoir d'universalité. Il ne s'agit plus de rapprocher le lecteur du poème mais d'exalter les émotions, les interrogations et craintes, l'expérience, le vécu non pas du lecteur mais de l'Homme. Les émotions que le poète partage sont communes à celle du lecteur - pour peu que celui-ci ressente le poème et le comprenne - sans quoi elles seraient difficilement partageables. Ainsi, le moi intérieur du poète lyrique est transcendé, il exprime ce que le moi intérieurs des lecteurs ressent aussi.
2) La poésie, par son universalité, peut aussi aspirer aussi à rendre le lecteur actif. A travers la poésie engagée, le poète met son art au service d'une cause ou d'une action. Elle situe, contrairement à la poésie lyrique, les lecteurs dans l'action. Ils ne sont plus spectateurs de la mélancolie des poètes lyriques. Au contraire, ils prennent part au récit du poète engagé
III. 1) Les poème reste uniques même s'ils expriment des choses universelles. Le style de l'auteur ou la forme qu'il utilise est une signature personnelle de son génie et nous touche d'une manière particulière.
2) La poésie n'a pas forcément de visée particulière, elle peut être un jeu sur la forme et le style
Quelques auteurs ou collectifs intéressants pour ces deux parties :- Appolinaire
- Les surréalistes
- Queneau et l'Oulipo
Fais des recherches dessus, cela pourrait te donner des exemples.
I. 1) Le registre lyrique comme moyen d'expression du moi intérieur
Pourquoi ne pas faire référence à Orphée ? Chez les grecs, le poète accompagné d’une lyre chantait son poème. Le mot lyrisme vient d'ailleurs de cet instrument de musique qui est l'attribut d'Orphée, le poète descendu aux Enfers pour y chercher son épouse Eurydice. La poésie est, ainsi, dévolue à l'extériorisation des vécus intérieurs du poète, qu'il s'agisse de son infortune - comme Orphée - ou de son bonheur.
Anna de Nouailles dans son poème J’écris, utilise le pronom "je" comme pour exprimer ses sentiments au nom de l'humanité toute entière. Ses sentiments seraient ainsi ceux de la condition humaine : "J’ai dit ce que j’ai vu et ce que j’ai senti."
Autre exemple :
- "Dans la Nuit de Mai", de De Musset : "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots".
- Tu fait référence aux Contemplations de Hugo dans ta deuxième partie mais tu peux utiliser ce recueil pour cette partie plutôt. Notamment avec le poème, "Demain dès l'aube", dans lequel Hugo immortalise sa défunte fille Léopoldine (utilisation du dialogue : "je"/"tu").
Pour la partie 2)
- "l'albatros" de baudelaire
- "Les regrets" de Du Bellay
II- Pourtant les grandes oeuvres poétiques traitent de thèmes universel qui concernent tout être humains : interrogations humaines ou sentiment commun à tous les hommes
Ta première partie est semblable au I. 1) : tu parles de la poésie comme un moyen d'amener le poète à se rapprocher des lecteurs. Dans cette partie, que le "je" du poète devient impersonnel et que tout le monde peut se retrouver dans ce que le poète évoque. Tu es d'accord avec moi pour dire que c'est le même argument mais dans l'autre sens. Je reformulerais tout ça ainsi :
1) le poème, bien que le reflet des émotions personnels de son auteur, a ce pouvoir d'universalité. Il ne s'agit plus de rapprocher le lecteur du poème mais d'exalter les émotions, les interrogations et craintes, l'expérience, le vécu non pas du lecteur mais de l'Homme. Les émotions que le poète partage sont communes à celle du lecteur - pour peu que celui-ci ressente le poème et le comprenne - sans quoi elles seraient difficilement partageables. Ainsi, le moi intérieur du poète lyrique est transcendé, il exprime ce que le moi intérieurs des lecteurs ressent aussi.
2) La poésie, par son universalité, peut aussi aspirer aussi à rendre le lecteur actif. A travers la poésie engagée, le poète met son art au service d'une cause ou d'une action. Elle situe, contrairement à la poésie lyrique, les lecteurs dans l'action. Ils ne sont plus spectateurs de la mélancolie des poètes lyriques. Au contraire, ils prennent part au récit du poète engagé
III. 1) Les poème reste uniques même s'ils expriment des choses universelles. Le style de l'auteur ou la forme qu'il utilise est une signature personnelle de son génie et nous touche d'une manière particulière.
2) La poésie n'a pas forcément de visée particulière, elle peut être un jeu sur la forme et le style
Quelques auteurs ou collectifs intéressants pour ces deux parties :- Appolinaire
- Les surréalistes
- Queneau et l'Oulipo
Fais des recherches dessus, cela pourrait te donner des exemples.
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