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Bonjour, j'ai besoin d'aide pour la deuxième partie d'un commentaire littéraire sur l'aspect fantastique et étrange de cet extrait du Horla:
"Quelle vision,
quand on arrive,
comme moi, à
Avranches, vers la fin
du jour ! La ville est
sur une colline ; et on
me conduisit dans le
jardin public, au bout
de la cité. Je poussai
un cri d’étonnement.
Une baie démesurée s’étendait devant moi, à perte
de vue, entre deux côtes écartées se perdant au loin
dans les brumes ; et au milieu de cette immense baie
jaune, sous un ciel d’or et de clarté, s’élevait sombre
et pointu un mont étrange, au milieu des sables. Le
soleil venait de disparaître, et sur l’horizon encore
flamboyant se dessinait le profil de ce fantastique
rocher qui porte sur son sommet un fantastique
monument.
Dès l’aurore, j’allai vers lui. La mer était basse,
comme la veille au soir, et je regardais se dresser
devant moi, à mesure que j’approchais d’elle, la
surprenante abbaye. Après plusieurs heures de
marche, j’atteignis l’énorme bloc de pierre qui porte
la petite cité dominée par la grande église. Ayant
gravi la rue étroite et rapide, j’entrai dans la plus
admirable demeure gothique construite pour Dieu
sur la terre, vaste comme une ville, pleine de salles
basses écrasées sous des voûtes et de hautes galeries
que soutiennent de frêles colonnes. J’entrai dans ce
gigantesque bijou de granit, aussi léger qu’une
dentelle, couvert de tours, de sveltes clochetons, où
montent des escaliers tordus, et qui lancent dans le
ciel bleu des jours, dans le ciel noir des nuits, leurs
têtes bizarres hérissées de chimères, de diables, de
bêtes fantastiques, de fleurs monstrueuses, et reliés
l’un à l’autre par de fines arches ouvragées.
Quand je fus sur le sommet, je dis au moine qui
m’accompagnait : « Mon Père, comme vous devez
être bien ici ! »
Il répondit : « Il y a beaucoup de vent,
monsieur » ; et nous nous mîmes à causer en
regardant monter la mer, qui courait sur le sable et le
couvrait d’une cuirasse d’acier.
Et le moine me conta des histoires, toutes les
vieilles histoires de ce lieu, des légendes, toujours
des légendes."


Sagot :

Thara
ya 2 comparaison "la mer était basse comme la veille au soir" et "demeure... vaste comme une ville" ya une gradation pour le mot demeure, une antithèse jour/nuit, une métaphore "J’entrai dans ce gigantesque bijou de granit, aussi léger qu’une
dentelle" et sinon dis que ya des adjectifs quantitatifs pour la demeure et tout et sinon le tu évoque le champ lexical du fantastique et du bizarre, tu dis aussi c'est pas réel parce que ya des diables, des monstres, des bêtes et tu fais le rapport avec le bizarre et fantastique