Il faut toujours commencer par analyser les mots-clés de ton sujet, pour comprendre la question réellement posée. Ex : le mot "progrès" est synonyme ici d'avancée(s), dans les domaines technologiques et scientifiques uniquement. Quant à "bons", on peut se demander sur quels plans : social, économique, moral, politique...? Sans précisions, cela signifie qu'on doit traiter tous les domaines (ou du moins, le plus de domaines possibles). Déjà, le simple fait de poser la question du "toujours bons" sous-entend que ce n'est pas le cas, qu'il va falloir nuancer la réponse.
Ensuite, commence par les évidences pour traiter le sujet. Ex : bien sûr que les progrès technologiques sont bons, parce qu'ils améliorent grandement notre qualité de vie, au point qu'ils deviennent indispensables et qu'on se demande comment on faisait avant, en leur absence (ex : le four électrique, la machine à laver, le train, l'avion, le téléphone portable, l'ordinateur, Internet...).
Mais une fois que ces produits envahissent notre quotidien, il n'y a plus de retour en arrière possible : plus personne ne souhaite s'en passer, et un nouveau standing s'établit, quitte à modifier la société en profondeur (le travail automatisé fait par les machines, par exemple, entraîne forcément du chômage pour les ouvriers, ou des délocalisations pour faire baisser les prix).
De plus, les scientifiques sont parfois trahis par les gouvernements, parce que leurs inventions sont récupérées à des fins militaires ou politiques néfastes, qu'ils n'avaient pas du tout prévues au départ. Ex : Einstein, avec ses travaux sur la fission nucléaire, souhaitait mettre la fabuleuse quantité d'énergie libérée au service du monde entier, pour que l'électricité soit quasiment gratuite : elle a servi à créer la bombe atomique, mais même sans cela, la pollution grave qu'elle provoque fait que nous ne pouvons toujours pas décontaminer les déchets qui s'accumulent... et tôt ou tard, il faudra bien en payer le prix, sur le plan écologique, politique, économique...
Bref, la course au progrès entraîne une fuite en avant, dont on ne maîtrise absolument pas les conséquences sur le long terme.
