Ce conte philosophique qui narre le voyage initiatique de Candide. Candide, enfant naïf, à l'origine avait une foi absolue en la morale de son maître Pangloss "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes" (en réalité, trait d'esprit du philosophe allemand Leibnitz, que Voltaire cherche à dénigrer). Au fur et à mesure qu'il rencontre toutes les misères du monde pendant son voyage (la guerre, l'autodafé, mort de Pangloss, de Cunégonde, la traite des nègres...), il se rend compte du Mal et de la corruption qui dominent sur cette Terre. A la fin de ce voyage initiatique, il est enfin arrivé à se forger sa propre philosophie: "le travail éloigne du vice, de l'ennui et du besoin"et "il faut cultiver son jardin". Car enfin, Candide, c'est l'histoire de l'opposition entre la théorie et l'expérience.
Pour le chapitre 6, à travers du récit de l'autodafé, Voltaire cherche à dénoncer l'Inquisition. En effet, elle fait preuve d'un jugement arbitraire et expéditif. De plus, comme le démontre cette procession carnavalesque, elle traduit l'absurdité de la situation. Enfin, l'Inquisition est intolérante, comme le traduisent les motifs d'inculpation et de pendaison/mise au bûcher : non respect du dogme catholique (Biscayens), lutte contre la religion juive (Portugais) et lutte contre la liberté d'expression (Candide et Pangloss)
