Bonjour,
En somme, alors que le marché du travail semble à première vue renvoyer à un ensemble unique et indivisible, la théorie Néoclassique qui vient pourtant appuyer cette idée est empiriquement invalidée. En effet, plusieurs "sous-marchés" coexistent au sein même du marché du travail qui apparaît dès lors comme un ensemble pluriel, animé par divers agents et régi par une série de mécanismes complexes. Il convient d’insister sur le fait que le travail n’est pas une marchandise comme une autre et que le facteur humain doit nécessairement être pris en compte. En ce sens, le marché du travail est un marché différent et singulier. Si l’on peut parler de "pluralité du marché du travail", c’est bien parce que différentes réalités s’affrontent derrière cette notion a priori simple de "marché du travail". On peut in fine entendre "pluralité" sous deux formes : au sens de "complexité" étant donné qu’il ne faut pas faire abstraction de la pluralité des situations, mais également en tant que "diversité" au vue des profils très différents des travailleurs.
