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Voila je suis foutu aider a faire se DM de francais
énoncer:
dans une lettre adresser a un magazine litteraire expliquer(argumenter)pourquoi il est important de lire des roman
Rechercher des argument (3)
donnez de l imagination au lecteur
faire naitre des sentiment au lecteur
contrainte:-Respecter les contrainte d ecriture de la lettre
-Emploi des connecteur logique pour chaque argument chaque exemple
-Déveloper les sous parties et analyser les exemple
-Verifier orthograph et l expression
1er partie:Roman qui nous divertisse
sous partie:-Roman de fiction(Hunger Games)
-Roman policier(Pas d exemple un Roman connu s il vous plait)
2eme partie:Des roman avc des personnage a qui on s identifie(la fille du train)
3eme partie:Roman sur la connaisance d un monde
sous partie:
-explorer les comportement du personnage ( Terrienne)
-Temoinier d une epoque une sociéte(elle s appellait sarah)
4eme partie:Le roman interroge le monde
sous partie:-Reflechir a l engagement(pas d exemple roman connus svp)
-Decouvrir un ou des monde(reel)(exemple:vendredi ou la vie sauvage)

Voila merci si vous m aider (Niveau 2nd )


Sagot :

Bonjour j'espère t'avoir aider

Le roman se porte bien. Il s’en vend chaque année en France six fois plus que d’ouvrages de sciences humaines (1), sans compter la florissante littérature de jeunesse. Pourquoi un tel succès ? La réponse n’a rien d’évident. Le roman ne prétend ni à la vérité, ni à l’objectivité. Sa lecture exige un effort de plusieurs heures, plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Pour quel résultat, quelle rentabilité ? Que cherche-t-on dans la lecture d’un roman, que l’on ne trouverait ni dans les ouvrages théoriques ou pratiques, ni dans les films, ni dans le flot de divertissements mis à la disposition du consommateur contemporain ?

Le singulier, l’éphémère, le minuscule

Avant d’entamer cette enquête, commençons par interroger ce terme, « roman ». De quoi parle-t-on ? Derrière le même mot se carambolent des types de textes bien différents, romans à thèses, romans réalistes, polars, romans-feuilletons, romans épistolaires, romans de gare, romans pour femmes, romans pour enfants, romans de cape et d’épée, Mme de Lafayette, Marcel Proust, Guillaume Musso… On est souvent tenté d’exclure du genre romanesque les fables, les contes, les nouvelles, les récits, les mémoires. Mais on y admet parfois les nouvelles formes narratives qui circulent via Internet ou le téléphone portable. Ces catalogages ne sont pas toujours convaincants. La mise en garde de Guy de Maupassant vaut toujours : « Le critique qui ose encore écrire : “Ceci est un roman et cela n’en est pas un” me paraît doué d’une perspicacité qui ressemble fort à de l’incompétence (2). »

Le roman est pluriel, donc, et c’est la raison pour laquelle il n’existe aucune raison univoque de s’engouffrer dans sa lecture. Genre en perpétuelle métamorphose, il a pour seule constante son inconstance. Quels que soient les savoirs qu’il charrie et les ambitions théoriques qui peuvent être les siennes, il demeure le moins scientifique des discours. Le roman n’expose pas les faits, n’explore pas les concepts, ne déduit pas les idées. À la rigueur de la science, il oppose l’aléatoire et l’imprévu. Contre l’universel et le conceptuel, il dresse le singulier, l’éphémère, le minuscule, le sensuel, le hasard d’une rencontre, le battement d’un cœur, la violence d’un sentiment ou d’une altercation… D’où la tentation de ranger la lecture de romans au rayon des activités distrayantes, voire sentimentales, là où les ouvrages plus didactiques se réserveraient le rayon de la connaissance. « Le véritable domaine de la cognition est la science, affirme ainsi Ronald Shusterman, spécialiste d’esthétique. La fiction n’est jamais une connaissance (3). »