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Sagot :
Dans la pièce Ernest ou comment l’oublier, écrite en 2008, Ahmed Madani met en scène deux vieilles dames qui luttent contre leur vieillissement et refusent la mort. A l’occasion de cette création, il rencontre de nombreux enfants et adolescents et à chaque fois, il leur demande d’évoquer leurs grands-parents et arrière grands-parents. Quelles relations ces générations entretiennent-t-elles ? Si l’histoire des « vieux » est le plus souvent très mal connue des petits-enfants et arrière petits-enfants, celle des jeunes est totalement incompréhensible pour leurs aînés. Malgré la méconnaissance ou peut-être le désintérêt des uns pour l’histoire des autres, jeunes et « vieux » entretiennent des relations très affectueuses, et souvent plus fluides que celles existantes entre parents et enfants. « Que faisiez-vous lorsque vous aviez notre âge ? » pourraient demander les enfants. « Mais que faites-vous devotre vie ? » interrogeraient les anciens. C’est ainsi que naît le projet Je marche dans la nuit par un chemin mauvais, soit le parcours de deux jeunes garçons, mais vivant à deux époques différentes : un grand-père et son petit-fils. Le croisement de ces deux temporalités donne à l’auteur l’occasion d’évoquer la guerre d’Algérie, à travers le filtre de son histoire personnelle. Cette pièce prend place dans un projet plus vaste intitulé Face à leur destin qui se poursuivra jusqu’en 2016 et dont Illumination(s),créé en 2012 avec des jeunes hommes du Val Fourré, a constitué le premier volet.
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