Bonjour,
Je te donne les solutions alternatives
La vente d'œuvre et la publicité
En France, tout œuvre qui entre dans un «musée de France» ne peut être revendue, mais seulement être prêtée. A l’inverse, aux États-Unis les musées revendent afin de pouvoir acheter d'autres œuvres. Ce qui permet à ces musées de diversifier leur patrimoine et aussi d'exporter celui-ci.
De plus, on observe que dans les musées français, certaines collections ne sont pas visibles du fait du manque de place et sont donc stockées dans des réserves. Si ce problème de vente d'œuvres était résolu, cela permettrait aux musées de trouver une nouvelle forme de financement et par conséquent d'investir dans d'autres collections (Le Monde, 10 fèvrier 2007). Aujourd'hui la publicité joue un rôle important dans la fonction économique des musées, en effet certaines structures privées profitent des façades en rénovation de certains musées pour y afficher leur marque. (660 000 euros pour le grand palais sur 10 mois (540m²), projet au Louvre, peut être 200 000 euros par mois). Elles y apportent ainsi un financement important qui aide à la rénovation, comme en 2003 avec l'affiche de Swatch recouvrant le centre Pompidou (3920m²). Cette publicité avait déclenché une polémique, c'est pour cela que la loi limite désormais (depuis 2007) à ne recouvrir que 50% de la totalité de l'établissement. Cependant le maire parisien Jacques Boutaut s'oppose totalement à ces formes de publicité, revendiquant qu'elles dénaturent le paysage parisien. On peut en conclure que si l’Etat autorise cette forme de financement c'est aussi parce qu’il n'a plus les capacités pour financer ces établissements publics (Le Monde, 27 janvier 2011).
Expositions temporaires
Les expositions temporaires annoncées à grands renforts de publicité font partie de l'offre habituelle des grands musées, et comprennent le plus souvent des œuvres provenant d'autres établissements. Alors que l'accès à de nombreuses collections permanentes est gratuit, l'accès aux expositions temporaires est en général payant. Le nombre de visiteurs payants à de telles expositions augmente donc avec les revenus. Les recettes ayant un grand succès sont considérées comme expositions exceptionnelle, et n'entraînent pas la baisse systématique de la dotation qui suit une augmentation des recettes liées à la collection permanente. Elles permettent donc aux musées de réaliser des bénéfices plus importants. Ce bénéfice est encore augmenté par le fait que l'affichage médiatique fait de ces expositions des cibles de choix pour les opérations de mécénat privé, qui y trouvent une assurance d'impact et de présence médiatique. C'est en réalité une bonne opportunité pour les musées d'augmenter leur bénéfice sans de contrainte particulière et dans un second temps d'améliorer la réputation et le rayonnement du musée. Cela peut aussi permettre aux musées d'exposer des œuvres qu'ils n'utilisent pas et qui reste dans leur réserve.
