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Sagot :
Bonjour,
Le 11 juin 1940, Jean Moulin donne ici des nouvelles du front encourageantes ("vos fils résistent victorieusement à la ruée allemande") pour que la population de son département puisse trouver une raison de ne pas paniquer, demande ouverte dans toutes les lignes suivantes ("les paniquards seront châtiés"...). Il montre l'exemple à suivre pour que la population ne fuit pas, expliquant que cette fuite n'aurait pas de raison d'être ("aucun ordre d'évacuation..."). De même que lui, les fonctionnaires d'état doivent montrer l'exemple.
Chacun même à l'arrière doit "rester à son poste" et que "la vie économique continue" pour que ceux qui se battent au front ne le fassent pas inutilement.
Les dernières phrases d'encouragement sont particulièrement patriotiques, ce mot est lui-même employé, et Jean Moulin termine par un élan pour son pays ("j'ai confiance. Nous vaincrons").
Le 11 juin.
Alors que le 22 juin 1940, Pétain signait l'armistice qui aurait donné la France aux allemands (attention mots très personnels, mais l'idée est bien celle-là, donc pour lui la France était déjà vaincue...)
Le 11 juin 1940, Jean Moulin donne ici des nouvelles du front encourageantes ("vos fils résistent victorieusement à la ruée allemande") pour que la population de son département puisse trouver une raison de ne pas paniquer, demande ouverte dans toutes les lignes suivantes ("les paniquards seront châtiés"...). Il montre l'exemple à suivre pour que la population ne fuit pas, expliquant que cette fuite n'aurait pas de raison d'être ("aucun ordre d'évacuation..."). De même que lui, les fonctionnaires d'état doivent montrer l'exemple.
Chacun même à l'arrière doit "rester à son poste" et que "la vie économique continue" pour que ceux qui se battent au front ne le fassent pas inutilement.
Les dernières phrases d'encouragement sont particulièrement patriotiques, ce mot est lui-même employé, et Jean Moulin termine par un élan pour son pays ("j'ai confiance. Nous vaincrons").
Le 11 juin.
Alors que le 22 juin 1940, Pétain signait l'armistice qui aurait donné la France aux allemands (attention mots très personnels, mais l'idée est bien celle-là, donc pour lui la France était déjà vaincue...)
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