Bonjour
Des abandons d'enfants, il y en a toujours eu. Plus avant peut-être (je parle des pays occidentaux) car il n'y avait pas l'accouchement sous x. Souvent les mères qui font ça ne le font pas avec le sourire. Elles sont ou trop jeunes, ou ont été victime d'un viol, ou n'ont pas les moyens d'éduquer leur enfant et pour une raison qui leur est propre, n'ont pas avortée. (déni de grossesse, éducation familiale...)
Il y a 60 ans environ , dans certaines familles ultra-catholiques, ou en Espagne, Portugal, on enfermait ces filles mères (à la maison) et on les forçait à abandonner leur enfant qui était éduqué par les grands parents sans que la vérité n'éclate au grand jour.
La vente des enfants,la plupart du temps des jeunes filles je pense, c'est encore autre chose. Dans certains pays d'Afrique, principalement, des familles "vendent" leurs enfants à des cousins éloignés ou autre famille qui ont déjà un pied en France contre la certitude qu'ils vont faire de belles études, que ce sera une solution pour qu'ils aient un bel avenir.
Malheureusement, sur place, on va leur prendre leur passeport et leurs illusions. Ils vont devenir esclaves de ces gens qui leur ont promis monts et merveilles.
Pas de livres, pas d'études, mais une serpillière, un balai et ils vont "trimer" du soir au matin, parfois dormir par terre, sans pouvoir sortir.
Il y a aussi des jeunes filles qui vont se retrouver sur le trottoir, elles ont été vendues également par leur famille toujours contre la promesse de faire de bonnes études et d'avoir une meilleure vie
Il existe déjà des organisations qui tentent de sauver les enfants de cet esclavage moderne (le CCEM, Comité Contre l'Esclavage Moderne), mais les réseaux sont admirablement bien ficelés.
Lorsque la police en démonte un, un autre se recrée immédiatement.
Ces jeunes filles ont subi tant d'humiliations qu'elles auront du mal à s'en remettre. Certaines arrivent à s'échapper avec la complicité de voisins, mais c'est rare.Et celui ou celle qui se fait prendre est violemment puni.
Quant aux jeunes filles que l'on a forcé à faire le trottoir, combien d'entre elles pourront affronter le regard de leur famille un jour puisqu'elles ont été bafouées
Pour le moment, le seul moyen d'agir est de soutenir le CCEM d'une façon ou d'une autre , être vigilant et ne pas hésiter à leur signaler des agissements suspects.
La dernière chose à ne jamais oublier : L'esclavage existe toujours , même chez nous
bonne soirée :)
