Sagot :
Un plan d'explication de texte demeure généralement sensiblement similaire puisque c'est un devoir scolaire et construit. D'abord il faut une introduction, puis une ou à la rigueur deux parties qui expliquent le texte assez linéairement en suivant certains axes définis. Ensuite tu peux faire une partie davantage critique dans laquelle tu t'opposes objectivement à ce que dit l'auteur, dans le cas où tu n'es pas en accord avec la thèse soutenue. Enfin, il faut une conclusion.
Ainsi je te propose une version de plan détaillé possible.
L'introduction doit servir à présenter l'œuvre dont est extrait le texte et à présenter la thèse défendue par l'auteur. Tu peux aussi à la fin de ton introduction, rédiger une courte annonce de plan.
Extrait de Propos sur le Bonheur, le philosophe et auteur Alain, fait du bonheur dans ce texte un devoir. Le bonheur n'est pas qu'une série aléatoire de circonstances heureuses. Il en va aussi de la volonté de chacun. Ainsi, le bonheur serait inextricablement lié à l'idée de devoir pour Alain. A la première lecture, nous notons d'ailleurs le ton très catégorique du philosophe qui défend sa thèse quasiment comme une vérité générale ne pouvant être niée.
Là tu commences ton développement et tu peux le faire en une seule partie. A la différence d'une dissertation, chaque idée ne constitue pas une partie différente.
L'entrée en matière est assez directe dans ce texte bien que l'auteur évoque en premier lieu l'idée du malheur; non difficile à trouver. Rapidement, Alain établit un parallèle entre l'idée de bonheur et celle d'enfance. Si il n'est pas dur d'être malheureux, il est pourtant difficile d'être heureux comme le détaille l'auteur ensuite. C'est à la fin de son raisonnement qu'Alain amène l'idée du devoir. Le bonheur est alors un devoir, à la fois envers soi-même mais aussi envers les autres.
L'auteur insiste beaucoup sur la difficulté à être heureux, par opposition à l'idée de malheur dans le premier paragraphe. Le malheur est facile à atteindre finalement. Alain évoque la vie des princes et y ajoute une teinte de maturité puique le prince agit avec mépris, il est hautain et capricieux quelque part. On pourrait y voir une forme de puérilité. Se complaisant dans cette supériorité, jouissant de sa puissance, cela dissimulerait en fait une forme d'ennui vis-à-vis de soi-même et peut-être une forme de convoitise vis-à-vis de ceux capables de faire du bonehur à partir de petites choses.
"Le bonheur est beau à voir, c'est le plus beau spectacle" déclare l'auteur. L'auteur a raison lorsqu'il dit ça car si l'on prend n'importe quelle situation de la vie quotidienne de laquelle émanerait un bonheur; c'est "beau à voir". Voir des gens heureux fait plaisir, que ce soit un plaisir vis-à-vis de soi-même ou des autres.
L'auteur évoque alors l'enfance, plus précisément la petite enfance qui n'est pas marquée par les soucis propres à l'adulte. « Il (l’enfant) n’attend pas que l’on joue pour lui ». Un enfant est alors, normalement, dans un état de joie constant et stable.
« Il est toujours difficile d’être heureux; c’est un combat contre beaucoup d’événements et beaucoup d’hommes ». Le fait d'être heureux relèverait donc d'une force de caractère certaine, d'un désir de vivre heureux, de ressentir de la joie. Et pour se faire, il faut affronter beaucoup d'autres individus qui peuvent vouloir nuire à notre bonheur. D'ailleurs, "il se peut qu’on y soit vaincu" . Mais l'auteur n'admet pas qu'on puisse se déclarer perdant sans avoir essayé au préalable. Et il évoque ici le sage stoïcien, philosophie selon laquelle on ne "peut rien à rien" tout étant lié au destin. « Il y a sans aucun doute des événements insurmontables et des malheurs plus forts que l’apprenti stoïcien ». Par évènements insurmontables il est légitime de penser par exemple à la mort d'une personne affectionnée. Evènements malheureux au possible donc même pour un apprenti stoïcien. Car l'apprenti stoïcien dont il est question ici est celui qui est sur la voie d'apprentissage des principes du stoïcisme. Le philosophe (/esclave) Epictète ou l'empereur Marc Aurèle sont de grandes figures de cette philosophie. Ces hommes déclarant qu'il ne faut pas se sentir affecté par la mort d'un être cher parce que tout n'est lié qu'à la destinée sur laquelle l'homme n'a pas d'influence.
(première partie de ma réponse car le reste ne rentre pas; j'ai trop écrit !)
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