👤

Trouvez des réponses à vos questions avec l'aide de la communauté FRstudy.me. Trouvez des solutions fiables et rapides à vos problèmes avec l'aide de notre réseau de professionnels bien informés.

S'il vous plaît est-ce que quelqu'un peut m'aider avec cette rédaction c'est: rédiger un récit fantastique avec les recommandations suivantes dans la photo.

Merci en avance


Sil Vous Plaît Estce Que Quelquun Peut Maider Avec Cette Rédaction Cest Rédiger Un Récit Fantastique Avec Les Recommandations Suivantes Dans La Photo Merci En A class=

Sagot :

      C'était en  fin  d'après-midi  d'une  journée  brumeuse  de  décembre, un  vendredi  plus  précisément. L'obscurité  tombe  rapidement en cette  période.
      Il   se  trouvait que  le Conseil  de  classe  auquel  j'avais  pris  part  en qualité  de délégué des  élèves s'était  prolongé plus  que  d'habitude alors que  j'aurais  dû  rentrer  chez  moi  de  bonne  heure. Les  parents ne  pouvant  pas  venir  me  chercher  devant  l'établissement, il  me  fallait donc rentrer  à domicile, toute seule, en  bus, comme  nous nous  étions  convenus, eux et moi.
     Hélas, ce  fut  juste  au  moment  où je me  trouvais  au  pied du  portail   principal pour sortir   que  j'aperçus le  fameux  bus  en  train de s'éloigner de l'arrêt situé en bas  de l'établissement. Je  n'ignorais  pas que  c'était le  dernier  moyen de  transport de  la soirée  pour  rejoindre  la  maison !  Qui plus  est, il m'était difficile de  contacter  mes  parents, ayant  malencontreusement oublié  le  petit  téléphone  portable qu'il m'avait confié  et que  je  pouvais  utiliser  en cas de  nécessité.
     Je  pris  sur  moi  de  rentrer  à pied et  je  savais que le  trajet  me  prendrait bien  trois  kilomètres environ. Pour  cela, je  devais  traverser  le  grand  cimetière de  la  ville,  un  passage  obligé si  je  devais  rentrer  au  plus tôt. Je  ne  pouvais faire autrement  car  un  détour  rallongerait  la distance. Et  puis, il commençait déjà à faire  froid. Tout  le  monde  avait quitté l'établissement. Il ne  restait  plus que  moi  dans  les  parages.
     La  nuit  était  presque  tombée et ,  à dire vrai, je n'étais  pas  rassuré(e). Mais  je  m'engageais quand  même sur  mon chemin, illuminé  par  la  lumière  faible des éclairages  de  la  ville.
    Bientôt,  je  fus  en  vue  du cimetière. Je regardai à droite et  à  gauche  pour  me  rassurer, puis je  traversai  la  petite  porte  d'entrée. Je  tremblais,  je  l'avoue. Un doute  me  saisit. Et si  je  faisais demi-tour ?  Mais  j'étais  suffisamment avancé'(e) sur  les  lieux. Je hâtais  mes  pas, sursautant  au  moindre bruit, au  moindre  effleurement  de  vent. Je  me  mis  à trembler comme si quelque chose  me suivait. Je  jetai des  rapides coups  d'oeil.
    Soudain,  sur  ma  gauche,  je crus  voir  une  ombre !  Je sentis  mon pauvre coeur battre dans  ma  poitrine. Je  me  mis  à trembler de  plus  belle, serrant  mes  affaires contre mon corps; mes jambes  ne semblaient  plus  vouloir  me  porter. A  mesure qu'il me semblait avancer  péniblement, l'ombre se rapprochait  de  moi. Quelque chose se noua  dans  mon ventre et  malgré  la  nuit  fraîche, des  gouttelettes perlaient  sur  mon visage. Des  pensées  plus  ou  moins  folles  me  traversaient  l'esprit. Je tentais de  bredouiller  je  ne  sais quels mots qui  refusaient de sortir  de  ma  bouche. Dans  ma  précipitation,  je dus  trébucher  plusieurs  fois  sur  des  feuilles et  des  branches. J'étais  terrifié (e),  presque  morte  de  peur. Je  levai  la  tête, écarquillent  les  yeux  dans  la  semi-obscurité, l'ombre que  j'avais  aperçus   avait  disparu. Je  me rapprochais  de  la sortie  de  ces  lieux, je  le sentais. Toutefois, je  n'étais pas  à mon aise, j'étais encore  tendue, les  sens aux aguets, à l'affût  du  plus  petit  son,  du  plus  petit  mouvement  étrange. Une  grosse  branche aperçue  tardivement  m'envoya  à terre ! Dans  la confusion, je  réussis cependant  à ramasser  toutes  mes affaires pendant qu'un hululement  de  hibou finit par m'épouvanter. Au  moment où je  me  relevais de  ma  chute, j'avais  gagné sans  le savoir  la sortie  de cet endroit. Je fis quelques  pas supplémentaires  pour  me  retrouver effectivement  tout  à l'extérieur du cimetière, dans  un endroit  bien  éclairé. 
    Cependant,  je  ne me retournai  pas. Je m'en étais tiré, là était  le  plus  important  pour  moi même si les  émotions  me submergeaient. J'allongeai  mes  pas et  avançais  rapidement  pur  rejoindre  le  grand  boulevard qui  me  me conduisait  à la  maison. Pour  une  traversée qui avait  duré  à peine  cinq  minutes, j'avais la curieuse  impression d'avoir  mis une  éternité pour sortir  du cimetière !