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Sagot :
C'était en fin d'après-midi d'une journée brumeuse de décembre, un vendredi plus précisément. L'obscurité tombe rapidement en cette période.
Il se trouvait que le Conseil de classe auquel j'avais pris part en qualité de délégué des élèves s'était prolongé plus que d'habitude alors que j'aurais dû rentrer chez moi de bonne heure. Les parents ne pouvant pas venir me chercher devant l'établissement, il me fallait donc rentrer à domicile, toute seule, en bus, comme nous nous étions convenus, eux et moi.
Hélas, ce fut juste au moment où je me trouvais au pied du portail principal pour sortir que j'aperçus le fameux bus en train de s'éloigner de l'arrêt situé en bas de l'établissement. Je n'ignorais pas que c'était le dernier moyen de transport de la soirée pour rejoindre la maison ! Qui plus est, il m'était difficile de contacter mes parents, ayant malencontreusement oublié le petit téléphone portable qu'il m'avait confié et que je pouvais utiliser en cas de nécessité.
Je pris sur moi de rentrer à pied et je savais que le trajet me prendrait bien trois kilomètres environ. Pour cela, je devais traverser le grand cimetière de la ville, un passage obligé si je devais rentrer au plus tôt. Je ne pouvais faire autrement car un détour rallongerait la distance. Et puis, il commençait déjà à faire froid. Tout le monde avait quitté l'établissement. Il ne restait plus que moi dans les parages.
La nuit était presque tombée et , à dire vrai, je n'étais pas rassuré(e). Mais je m'engageais quand même sur mon chemin, illuminé par la lumière faible des éclairages de la ville.
Bientôt, je fus en vue du cimetière. Je regardai à droite et à gauche pour me rassurer, puis je traversai la petite porte d'entrée. Je tremblais, je l'avoue. Un doute me saisit. Et si je faisais demi-tour ? Mais j'étais suffisamment avancé'(e) sur les lieux. Je hâtais mes pas, sursautant au moindre bruit, au moindre effleurement de vent. Je me mis à trembler comme si quelque chose me suivait. Je jetai des rapides coups d'oeil.
Soudain, sur ma gauche, je crus voir une ombre ! Je sentis mon pauvre coeur battre dans ma poitrine. Je me mis à trembler de plus belle, serrant mes affaires contre mon corps; mes jambes ne semblaient plus vouloir me porter. A mesure qu'il me semblait avancer péniblement, l'ombre se rapprochait de moi. Quelque chose se noua dans mon ventre et malgré la nuit fraîche, des gouttelettes perlaient sur mon visage. Des pensées plus ou moins folles me traversaient l'esprit. Je tentais de bredouiller je ne sais quels mots qui refusaient de sortir de ma bouche. Dans ma précipitation, je dus trébucher plusieurs fois sur des feuilles et des branches. J'étais terrifié (e), presque morte de peur. Je levai la tête, écarquillent les yeux dans la semi-obscurité, l'ombre que j'avais aperçus avait disparu. Je me rapprochais de la sortie de ces lieux, je le sentais. Toutefois, je n'étais pas à mon aise, j'étais encore tendue, les sens aux aguets, à l'affût du plus petit son, du plus petit mouvement étrange. Une grosse branche aperçue tardivement m'envoya à terre ! Dans la confusion, je réussis cependant à ramasser toutes mes affaires pendant qu'un hululement de hibou finit par m'épouvanter. Au moment où je me relevais de ma chute, j'avais gagné sans le savoir la sortie de cet endroit. Je fis quelques pas supplémentaires pour me retrouver effectivement tout à l'extérieur du cimetière, dans un endroit bien éclairé.
Cependant, je ne me retournai pas. Je m'en étais tiré, là était le plus important pour moi même si les émotions me submergeaient. J'allongeai mes pas et avançais rapidement pur rejoindre le grand boulevard qui me me conduisait à la maison. Pour une traversée qui avait duré à peine cinq minutes, j'avais la curieuse impression d'avoir mis une éternité pour sortir du cimetière !
Il se trouvait que le Conseil de classe auquel j'avais pris part en qualité de délégué des élèves s'était prolongé plus que d'habitude alors que j'aurais dû rentrer chez moi de bonne heure. Les parents ne pouvant pas venir me chercher devant l'établissement, il me fallait donc rentrer à domicile, toute seule, en bus, comme nous nous étions convenus, eux et moi.
Hélas, ce fut juste au moment où je me trouvais au pied du portail principal pour sortir que j'aperçus le fameux bus en train de s'éloigner de l'arrêt situé en bas de l'établissement. Je n'ignorais pas que c'était le dernier moyen de transport de la soirée pour rejoindre la maison ! Qui plus est, il m'était difficile de contacter mes parents, ayant malencontreusement oublié le petit téléphone portable qu'il m'avait confié et que je pouvais utiliser en cas de nécessité.
Je pris sur moi de rentrer à pied et je savais que le trajet me prendrait bien trois kilomètres environ. Pour cela, je devais traverser le grand cimetière de la ville, un passage obligé si je devais rentrer au plus tôt. Je ne pouvais faire autrement car un détour rallongerait la distance. Et puis, il commençait déjà à faire froid. Tout le monde avait quitté l'établissement. Il ne restait plus que moi dans les parages.
La nuit était presque tombée et , à dire vrai, je n'étais pas rassuré(e). Mais je m'engageais quand même sur mon chemin, illuminé par la lumière faible des éclairages de la ville.
Bientôt, je fus en vue du cimetière. Je regardai à droite et à gauche pour me rassurer, puis je traversai la petite porte d'entrée. Je tremblais, je l'avoue. Un doute me saisit. Et si je faisais demi-tour ? Mais j'étais suffisamment avancé'(e) sur les lieux. Je hâtais mes pas, sursautant au moindre bruit, au moindre effleurement de vent. Je me mis à trembler comme si quelque chose me suivait. Je jetai des rapides coups d'oeil.
Soudain, sur ma gauche, je crus voir une ombre ! Je sentis mon pauvre coeur battre dans ma poitrine. Je me mis à trembler de plus belle, serrant mes affaires contre mon corps; mes jambes ne semblaient plus vouloir me porter. A mesure qu'il me semblait avancer péniblement, l'ombre se rapprochait de moi. Quelque chose se noua dans mon ventre et malgré la nuit fraîche, des gouttelettes perlaient sur mon visage. Des pensées plus ou moins folles me traversaient l'esprit. Je tentais de bredouiller je ne sais quels mots qui refusaient de sortir de ma bouche. Dans ma précipitation, je dus trébucher plusieurs fois sur des feuilles et des branches. J'étais terrifié (e), presque morte de peur. Je levai la tête, écarquillent les yeux dans la semi-obscurité, l'ombre que j'avais aperçus avait disparu. Je me rapprochais de la sortie de ces lieux, je le sentais. Toutefois, je n'étais pas à mon aise, j'étais encore tendue, les sens aux aguets, à l'affût du plus petit son, du plus petit mouvement étrange. Une grosse branche aperçue tardivement m'envoya à terre ! Dans la confusion, je réussis cependant à ramasser toutes mes affaires pendant qu'un hululement de hibou finit par m'épouvanter. Au moment où je me relevais de ma chute, j'avais gagné sans le savoir la sortie de cet endroit. Je fis quelques pas supplémentaires pour me retrouver effectivement tout à l'extérieur du cimetière, dans un endroit bien éclairé.
Cependant, je ne me retournai pas. Je m'en étais tiré, là était le plus important pour moi même si les émotions me submergeaient. J'allongeai mes pas et avançais rapidement pur rejoindre le grand boulevard qui me me conduisait à la maison. Pour une traversée qui avait duré à peine cinq minutes, j'avais la curieuse impression d'avoir mis une éternité pour sortir du cimetière !
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