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Sagot :
Bonsoir,
S'ouvrir à autrui est un gage d'humilité, la prise de conscience que je ne suis pas le centre du monde, que je ne suis unique et seul au monde. Ainsi, comme l'explique Freud, le petit enfant est persuadé que tous ses désirs seront assouvis selon le principe de plaisir, c'est à travers ce que les autres lui accordent ou lui interdisent qu'il prend conscience qu'il ne lui est pas tout permis de faire, en quelque sorte, qu'il n'est pas le maître du monde.
Respecter autrui, c'est alors le poser comme limite à mon droit naturel d'user de toutes choses et des autres à mon profit. Autrui me destitue de mon amour-propre et de l'égocentrisme.
Dans un premier temps, l'individu s'éprouve lui-même par l'introspection, dans la solitude de sa conscience et si l'autre intervient, c'est généralement pour entraver sa liberté et son bonheur. Mais nous vivons dans un monde où la rencontre de l'autre est perpétuelle, nous partageons le monde avec autrui. L'homme est un être social, d'une part parce qu'il a besoin de l'aide des autres pour subsister mais aussi parce que sans l'autre, l'homme ne peut pas réellement prendre conscience de lui-même, seul la médiation par autrui lui permet de savoir ce qui lui appartient et ce qui lui est étranger. Mais, d'autre part, de par ce fait même, l'homme a une obligation envers autrui, celle du respect. Et la confrontation avec ce dernier lui permet de trouver l'humilité et d'abandonner l'idée qu'il est le maître du monde. Cette limitation par l'autre de ma puissance est la seule condition pour me faire devenir pleinement humain.
Il faut affronter le regard des autres plutôt que de le craindre, car le regard de l'autre est omniprésent, qu'on le veuille ou non.
Autrui porte une critique sur nous, cependant celle-ci n'est pas toujours négative et peut aussi nous aider à nous construire. Il faut accepter et passer au-delà du jugement d'autrui ; ce qui revient à se battre pour la reconnaissance de sa propre conscience comprise comme individualité.
Autrui est à la fois celui dont le regard me réifie tout en restant cet autre qui me constitue tout entier.
La relation entre moi et autrui ne se résume pas uniquement à la crainte, à un fardeau, mais elle est également basée sur un sentiment moral, universel qui est le respect car autrui constitue l'épaisseur et la richesse de mon monde, qui est aussi le sien.
S'ouvrir à autrui est un gage d'humilité, la prise de conscience que je ne suis pas le centre du monde, que je ne suis unique et seul au monde. Ainsi, comme l'explique Freud, le petit enfant est persuadé que tous ses désirs seront assouvis selon le principe de plaisir, c'est à travers ce que les autres lui accordent ou lui interdisent qu'il prend conscience qu'il ne lui est pas tout permis de faire, en quelque sorte, qu'il n'est pas le maître du monde.
Respecter autrui, c'est alors le poser comme limite à mon droit naturel d'user de toutes choses et des autres à mon profit. Autrui me destitue de mon amour-propre et de l'égocentrisme.
Dans un premier temps, l'individu s'éprouve lui-même par l'introspection, dans la solitude de sa conscience et si l'autre intervient, c'est généralement pour entraver sa liberté et son bonheur. Mais nous vivons dans un monde où la rencontre de l'autre est perpétuelle, nous partageons le monde avec autrui. L'homme est un être social, d'une part parce qu'il a besoin de l'aide des autres pour subsister mais aussi parce que sans l'autre, l'homme ne peut pas réellement prendre conscience de lui-même, seul la médiation par autrui lui permet de savoir ce qui lui appartient et ce qui lui est étranger. Mais, d'autre part, de par ce fait même, l'homme a une obligation envers autrui, celle du respect. Et la confrontation avec ce dernier lui permet de trouver l'humilité et d'abandonner l'idée qu'il est le maître du monde. Cette limitation par l'autre de ma puissance est la seule condition pour me faire devenir pleinement humain.
Il faut affronter le regard des autres plutôt que de le craindre, car le regard de l'autre est omniprésent, qu'on le veuille ou non.
Autrui porte une critique sur nous, cependant celle-ci n'est pas toujours négative et peut aussi nous aider à nous construire. Il faut accepter et passer au-delà du jugement d'autrui ; ce qui revient à se battre pour la reconnaissance de sa propre conscience comprise comme individualité.
Autrui est à la fois celui dont le regard me réifie tout en restant cet autre qui me constitue tout entier.
La relation entre moi et autrui ne se résume pas uniquement à la crainte, à un fardeau, mais elle est également basée sur un sentiment moral, universel qui est le respect car autrui constitue l'épaisseur et la richesse de mon monde, qui est aussi le sien.
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