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Sagot :
Bonsoir
Le refus du pardon est un acte réservé, seul le pardon est de notre compétence, la question de son refus ne nous concerne pas, elle est renvoyée vers une instance supérieure, voire transcendante. Ces deux formules se ramènent à cette unique affirmation : l'impardonnable n'est pas de notre ressort. A nous de nous limiter strictement au pardon. Qu'est-ce que cette conception traditionnelle dévoile quant à la nature du pardon ? Ce simple constat en deux volets : d'une part c'est un acte qui nous est difficile, quand il ne nous est pas impossible, d'autre part, que c'est un acte nécessaire. Pourquoi nécessaire ?
Nécessaire parce que l'amitié est plus importante que tout, parfois il vaut mieux s'assoir sur une dispute aussi importante soit-elle, car rien ne remplacera cette complicité que l'on peut avoir avec son ami.
Refuser le pardon, c'est laisser persister la rancœur, la haine, le désir de violence, de vengeance. Faire taire la haine, à l'échelle d'un individu ou d'un groupe, d'une ethnie, d'une nation, c'est une difficulté que la transmission possible à la descendance accroît. Le refus du pardon, transmissible à travers les générations, constitue un état de violence latent, un terreau pour le conflit brutal. D'où l'idée de retirer à chacun la légitimité de décider s'il doit ou non pardonner. Exiger inconditionnellement le pardon apparaît comme une exigence de paix sociale : sans le pardon, sans l'exigence inconditionnelle de lever les rancœurs, d’éliminer les haines, la vie commune serait tout simplement impossible. Pardonner devient une obligation si on veut avancer et imaginer un avenir, sans reproche constant.
Pardonner, c'est éteindre la haine sans oublier l'injustice que l'on a pu ressentir de la part de notre ami. Le pardon n'a de sens qu'en face d'une personne, d'un être responsable de ses actes.
Nous arrivons à cette conclusion que, là où la question du pardon n'est pas absurde, c'est-à-dire face à la personne humaine, refuser le pardon n'est pas justifiable. Ce serait en effet manquer de respect envers son ami, ce serait être à son tour injuste. L'injustice ne doit pas triompher. Et mieux vaut l'oubli, les crimes effacés que la haine entretenue.
Peut-on tout pardonner par amitié ?
Qui sommes-nous pour pardonner ?" "Qui sommes-nous pour ne pas pardonner ?" Accorder ou non son pardon, jouir de cette alternative fut un privilège du plus haut pouvoir politique. La tradition biblique en fait un acte divin par excellence. Pourquoi cette éminence du pardon ?Le refus du pardon est un acte réservé, seul le pardon est de notre compétence, la question de son refus ne nous concerne pas, elle est renvoyée vers une instance supérieure, voire transcendante. Ces deux formules se ramènent à cette unique affirmation : l'impardonnable n'est pas de notre ressort. A nous de nous limiter strictement au pardon. Qu'est-ce que cette conception traditionnelle dévoile quant à la nature du pardon ? Ce simple constat en deux volets : d'une part c'est un acte qui nous est difficile, quand il ne nous est pas impossible, d'autre part, que c'est un acte nécessaire. Pourquoi nécessaire ?
Nécessaire parce que l'amitié est plus importante que tout, parfois il vaut mieux s'assoir sur une dispute aussi importante soit-elle, car rien ne remplacera cette complicité que l'on peut avoir avec son ami.
Refuser le pardon, c'est laisser persister la rancœur, la haine, le désir de violence, de vengeance. Faire taire la haine, à l'échelle d'un individu ou d'un groupe, d'une ethnie, d'une nation, c'est une difficulté que la transmission possible à la descendance accroît. Le refus du pardon, transmissible à travers les générations, constitue un état de violence latent, un terreau pour le conflit brutal. D'où l'idée de retirer à chacun la légitimité de décider s'il doit ou non pardonner. Exiger inconditionnellement le pardon apparaît comme une exigence de paix sociale : sans le pardon, sans l'exigence inconditionnelle de lever les rancœurs, d’éliminer les haines, la vie commune serait tout simplement impossible. Pardonner devient une obligation si on veut avancer et imaginer un avenir, sans reproche constant.
Pardonner, c'est éteindre la haine sans oublier l'injustice que l'on a pu ressentir de la part de notre ami. Le pardon n'a de sens qu'en face d'une personne, d'un être responsable de ses actes.
Nous arrivons à cette conclusion que, là où la question du pardon n'est pas absurde, c'est-à-dire face à la personne humaine, refuser le pardon n'est pas justifiable. Ce serait en effet manquer de respect envers son ami, ce serait être à son tour injuste. L'injustice ne doit pas triompher. Et mieux vaut l'oubli, les crimes effacés que la haine entretenue.
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