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bonsoir,
j'ai un devoir en français sur un texte d'emile zola dont voici l'extrait : Voulez-vous que je vous dise quelle a été ma plus belle oeuvre, depuis que je travaille, celle dont le souvenir me satisfait le plus? C'est toute une histoire...L'année dernière, la veille de noel, comme je me trouvais chez ma tante Lisa, le garçon de la charcuterie , Auguste, cet idiot, vous savez, était en train de faire l'étalage. Ah! le misérable, il me poussa à bout par la façon molle dont il composait son ensemble. Je le priai de s'ôter de là, en lui disant que j'allais lui peindre ça, un peu proprement. Vous comprenez, j'avais tous les tons vigoureux, le rouge de s langues fourres, le jaune des jambonneaux, le bleu des rognures de papier, le rose des pièces entamées, le vert des feuilles de bruyère, surtout le noir des boudins,un noir superbe que je n'ai jamais pu retrouver sur ma palette. Naturellement, la crépine , les saucisses, les andouilles, les pieds de cochon panés, me donnaient des gris d'une grande finesse. Alors, je fis une véritable oeuvre d'art. Je pris les plats, les assiettes, les terrines, les bocaux; je posai les tons, je dressai une nature morte étonnante, où éclataient des pétards de couleur, soutenus par des gammes savantes. Les langues rouges d'allongeaient avec des gourmandises de flamme, et les boudins noirs, dans le chant clair des saucisses, mettaient les ténèbres d'une indigestion formidable. J'avais peint, n'est-ce-pas? la gloutonnerie du réveillon, l'heure de minuit donnée à la mangeaille, la goinfrerie des estomacs vidés par les cantiques.En haut, une grande dinde montrait sa poitrine blanche, marbrée, sous la peau, des taches noire de truffes. C'était barbare et superbe, quelque chose comme un ventre aperçu dans une gloire, mais avec une cruauté de touche, un emportement de railleries tels, que la foule s'attroupa devant la vitrine, inquiétée par cet étalage qui flambait si rudement...Quand ma tante Lisa revint de la cuisine, elle eut peur, s'imaginant que j'avais mis le feu aux graisses de la boutique. La dinde, surtout, lui parut si indécente, qu'elle me flanqua à la porte, pendant qu'Auguste rétablissait les choses,étalant sa betises. Jamais ces brutes ne comprendront le langage d'une tache rouge mise à coté d'une tache grise...N'importe, c'est mon chef-d'oeuvre. Je n'ai jamais rien fait de mieux.

Q1 : Quels sens sont mobilisés dans ce passage? Expliquez leur intensité.
Q2 : En étudiant la première et la dernière phrase du texte, formulez le sentiment de C. Lantier.
Q3: Les écrivains réalistes ont pour projet de reproduire la nature telle qu'elle est. le texte vous parait-il conforme à cette ambition? (paragraphe de 10 lignes pour expliquer)
je bloque sur ces 3 questions. pourriez-vous m'aider svp? merci d'avance


Sagot :

Q1 : Les sens du toucher car on ressens ce que perçoit le personnage.

Q2 : Il a un sentiment complètement différent (à toi de développer).

Q3 : Le texte est d'une part conforme aux ambitions et d'une autres part non car la nature est relatif (à toi d'approfondir...) Si tu bloque envoie un message :-)