Bonjour,
Voilà ma réflexion, mais qui se base sur mon souvenir du préambule surtout :
Je me rappelle l'avoir trouvé vraiment prétentieux. Habituellement les autobiographes écrivent qu'ils sont gênés de parler d'eux, tandis que lui, il emploie sans arrêt "moi, je". Il parle même directement et familèrement à dieu si mes souvenirs sont bons, en le tutoyant, pour lui demander de rassembler les humains afin qu'ils le jugent. Il dit qu'au moment du jugement dernier, il serait étonné qu'un seul homme ose dire : "je fus meilleur que cet homme-là (c'est-à-dire lui-même)". Je me souviens aussi qu'il dit qu'il se montrera comme il a été vraiment : pas bien quand c'était pas bien, et "sublime" (je crois que c'est le mot qu'il emploie, à vérifier) quand il l'a été. Il faut quand même avoir une bonne estime de soi quand on pense que parfois, on est "sublime".
C'est donc assez prétentieux !
Mais derrière, ce qu'il veut dire, c'est que chaque humain a ses qualités et ses limites, et qu'en parlant de lui avec sincérité, sans cacher les aspects peu reluisants, sans fausse modestie non plus, il se montre dans son humanité, pas meilleur ni pire qu'un autre.
Il faudrait des exemples précis dans le livre, mais je n'en ai plus un souvenir assez précis. Je me souviens seulement du tout début que j'ai relu récemment. J'espère t'avoir aidé un peu quand même...
