Bonjour,
D'après une telle description d’un lombric dans une situation d'énonciation, nous pouvons remarquer que Jacques Roubaud nous transmet un certain message qui est la comparaison du poète à un ver de terre, le lombric, est une créature assez honorable qui en labourant les mots permet à la poésie de ne pas mourir. Par ailleurs, on note un renouvellement du langage poétique. De plus le poète adulte s’adresse à un jeune poète de douze ans comme nous pouvons remarquer par la proposition incise au vers 9 "vois-tu", mais implicitement il s’adresse aux lecteurs dans le but de leur délivrer un message.
En outre, cette façon de faire refléter le poète pareillement , on peut même dire grossièrement (ver de terre) n’est pas nouvelle ; les poètes de la fin du XIX ème siècle avaient déjà un pareil regard sur eux-mêmes.
