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Sagot :
The Irish Hunger Memorial, New York en terre Irlandaise
Bien avant les juifs de l'Europe de l'Est et les Italiens du Sud, il y eut les Irlandais. Nous avions évoqué leur histoire dans l'article consacré au film de Martin Scorsese, Gangs of New York. C'est en bord de l'Hudson que la Cité de l'Atlantique leur rend hommage. Un monument étonnant y est érigé. The Irish Hunger Memorial, tel est son nom, nous transporte dans les vertes prairies d'Irlande en paysage urbain. Tel est le voyage étrange et l'expérience unique auxquels je vous convie ici. Les Irlandais sont en effet historiquement les premiers immigrants en prevenance d'Europe à s'être arrimés aux rivages de New York. Fuyant la famine qui sévissait, entre 1845 et 1852, sur le sol de leur mère patrie, ils arrivèrent en masse dans la baie de l'East River croyant à de jours meilleurs en terre d'Amérique. Ils déchantèrent quand ils furent parqués dans le sinistre quartier de Five Point, où jusqu'à la guerre de sécession, ils affrontèrent les Anglo-américains, par gangs interposés. C'est en mémoire à cet exode, et parce qu'il ne reste rien aujourd'hui de Five Point et de l'histoire des premiers immigrants irlandais, que fut érigé le Irish Hunger Memorial. Ce lieu, comme tout ce que nous avons pu découvrir en bord de l'Hudson, laisse sans voix. On ne sort pas de cette balade irlandaise sans être saisi d'émotion. Ce lieu est une ode à ceux dont il ne subsiste nulle trace mais dont la Cité veut se souvenir.
New York vous convie, en ces lieux, à une véritable promenade dans les verdoyantes prairies du pays de pluie. Le mémorial, dans sa physionomie, est une singularité en soi. La structure de béton porte sur son toît une reconstitution d'un cottage irlandais dont les ouvertures donnent sur une lande où le visiteur est invité à cheminer par des sentiers vagabonds.
Nous sommes en terre irlandaise au coeur de vastes paturages. Les frissons nous parcourent tout au long de notre ascension vers le sommet du toît du monument en découvrant cet hommage de la Cité de la Liberté aux immigrants à qui elle a donné asile. Bien avant que Lady Liberty ne leur tende les bras. Bien avant aussi qu'Ellis Island ne les retienne dans les tentacules d'une administration tatillonne laquelle admettait les enfants d' Europe en terre d'Amérique où les rejettait sur les rives désolées du Vieux Continent. Ce paysage bucolique offre un contraste saisissant avec la réalité urbaine qui nous entoure. Le visiteur se retrouve dans une nouvelle distortion temporelle. C'est le choc des époques qui s'offre à nous. L'Irlande du 19ème siècle s'arrime ici aux structures flamboyantes du 21 ème siècle.
Sur notre chemin irlandais, nous contemplons la vaste lande qui s'étend devant nous. Sur le même chemin, en nous retournant, notre regard est capturé par d'audacieux ensembles architecturaux (dont la Freedom Tower décidément toujours dans notre champ de vision, où que l'on aille)Notre randonnée irlandaise prend alors de allures de quête fantastique. Au sommet du toît du monument nous attend une vue sur l'Hudson River. De l'autre côté, c'est l'univers urbain qui domine dans toute sa majesté.

L'hommage est puissant. Le silence qui règne est assourdissant. Seul le vent nous fait entendre sa chanson. Nous sommes dans un espace à part, isolé de la ville tout en étant en communion avec elle. Celle-ci nous touche par sa beauté mais ne nous atteint pas par ses trépidations. Dans cette lande irlandaise, le réel n'a plus cours. Le visiteur se tient en équilibre sur une faille temporel, un pied sur deux rives, entre le passé qui nous accueille et le futur qui nous invite.
Le tunnel par lequel nous entrons et sortons des lieux est comme un vortex qui nous télétransporte, à la manière Startrekienne, d'une époque à l'autre. On est alors happé par la force d'attraction de deux univers juxtaposés qui semblent s'inscrire dans une dimension qui nous échappe.


Il vous faudra alors quelques minutes pour reprendre pieds dans le temps présent tant l'émotion est vive. Vous vous ressourcerez de ce voyage dans le petit parc menant au lieu, près de cette fontaine qui offre une magnifique perspective sur le Memorial. 
Vous ne serez pas prêtS d'oublier cette balade irlandaise. Elle résonnera encore longtemps en vous après avoir quitté les lieux. New York sait réserver des écrins somptueux au passé qu'elle célèbre pour mieux construire l'avenir.
Texte et photos : Brigitte MAROILLAT
Bien avant les juifs de l'Europe de l'Est et les Italiens du Sud, il y eut les Irlandais. Nous avions évoqué leur histoire dans l'article consacré au film de Martin Scorsese, Gangs of New York. C'est en bord de l'Hudson que la Cité de l'Atlantique leur rend hommage. Un monument étonnant y est érigé. The Irish Hunger Memorial, tel est son nom, nous transporte dans les vertes prairies d'Irlande en paysage urbain. Tel est le voyage étrange et l'expérience unique auxquels je vous convie ici. Les Irlandais sont en effet historiquement les premiers immigrants en prevenance d'Europe à s'être arrimés aux rivages de New York. Fuyant la famine qui sévissait, entre 1845 et 1852, sur le sol de leur mère patrie, ils arrivèrent en masse dans la baie de l'East River croyant à de jours meilleurs en terre d'Amérique. Ils déchantèrent quand ils furent parqués dans le sinistre quartier de Five Point, où jusqu'à la guerre de sécession, ils affrontèrent les Anglo-américains, par gangs interposés. C'est en mémoire à cet exode, et parce qu'il ne reste rien aujourd'hui de Five Point et de l'histoire des premiers immigrants irlandais, que fut érigé le Irish Hunger Memorial. Ce lieu, comme tout ce que nous avons pu découvrir en bord de l'Hudson, laisse sans voix. On ne sort pas de cette balade irlandaise sans être saisi d'émotion. Ce lieu est une ode à ceux dont il ne subsiste nulle trace mais dont la Cité veut se souvenir.
New York vous convie, en ces lieux, à une véritable promenade dans les verdoyantes prairies du pays de pluie. Le mémorial, dans sa physionomie, est une singularité en soi. La structure de béton porte sur son toît une reconstitution d'un cottage irlandais dont les ouvertures donnent sur une lande où le visiteur est invité à cheminer par des sentiers vagabonds.
Nous sommes en terre irlandaise au coeur de vastes paturages. Les frissons nous parcourent tout au long de notre ascension vers le sommet du toît du monument en découvrant cet hommage de la Cité de la Liberté aux immigrants à qui elle a donné asile. Bien avant que Lady Liberty ne leur tende les bras. Bien avant aussi qu'Ellis Island ne les retienne dans les tentacules d'une administration tatillonne laquelle admettait les enfants d' Europe en terre d'Amérique où les rejettait sur les rives désolées du Vieux Continent. Ce paysage bucolique offre un contraste saisissant avec la réalité urbaine qui nous entoure. Le visiteur se retrouve dans une nouvelle distortion temporelle. C'est le choc des époques qui s'offre à nous. L'Irlande du 19ème siècle s'arrime ici aux structures flamboyantes du 21 ème siècle.
Sur notre chemin irlandais, nous contemplons la vaste lande qui s'étend devant nous. Sur le même chemin, en nous retournant, notre regard est capturé par d'audacieux ensembles architecturaux (dont la Freedom Tower décidément toujours dans notre champ de vision, où que l'on aille)Notre randonnée irlandaise prend alors de allures de quête fantastique. Au sommet du toît du monument nous attend une vue sur l'Hudson River. De l'autre côté, c'est l'univers urbain qui domine dans toute sa majesté.

L'hommage est puissant. Le silence qui règne est assourdissant. Seul le vent nous fait entendre sa chanson. Nous sommes dans un espace à part, isolé de la ville tout en étant en communion avec elle. Celle-ci nous touche par sa beauté mais ne nous atteint pas par ses trépidations. Dans cette lande irlandaise, le réel n'a plus cours. Le visiteur se tient en équilibre sur une faille temporel, un pied sur deux rives, entre le passé qui nous accueille et le futur qui nous invite.
Le tunnel par lequel nous entrons et sortons des lieux est comme un vortex qui nous télétransporte, à la manière Startrekienne, d'une époque à l'autre. On est alors happé par la force d'attraction de deux univers juxtaposés qui semblent s'inscrire dans une dimension qui nous échappe.


Il vous faudra alors quelques minutes pour reprendre pieds dans le temps présent tant l'émotion est vive. Vous vous ressourcerez de ce voyage dans le petit parc menant au lieu, près de cette fontaine qui offre une magnifique perspective sur le Memorial. 
Vous ne serez pas prêtS d'oublier cette balade irlandaise. Elle résonnera encore longtemps en vous après avoir quitté les lieux. New York sait réserver des écrins somptueux au passé qu'elle célèbre pour mieux construire l'avenir.
Texte et photos : Brigitte MAROILLAT
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