hyperbolisation = exagération des chiffres
étalage de démembrement (morcellement,division)
lexique de la violence
- La guerre est présentée comme un spectacle, dès les premières phrases, succession d'adjectifs élogieux, avec des "si" beaux, si lestes...On a l'impression d'assister à un défilé
- Effet sonore
- Enumération d'instruments de musique (les trompettes, hauts bois,tambours, canons)
- Dissonance avec le mot canon qui vient percé nos oreilles, comme un rappel à la réalité de la guerre
- Enfer dans la suite de la phrase donne une impression négative, par la description des armes. L'incarnation de l'enfer sur terre est contraire à l'harmonie de départ
-*Métaphore entre armée et soldats de plomb qui tombent comme d'un revers de main, "balayés" ils sont "renversés" au lieu d'être tués
- Les morts se comptent de façon approximative "à peu près, environ, quelque milliers" donnent l'impression que le nombre de morts importe peu
- Tableau pathétique des victimes. Celles énumérées sont des personnes faibles "vieillards, femmes, enfants", renforcés par "criblés de coup, égorgées, éventrés, demi brûlés"Et "coquins,infectaient" les associent à des nuisibles dont l'élimination est bénéfique
- Moquerie sur les philosophes " Candide tremblait comme un philosophe
- Accumulation de détails anatomiques = indignation et horreur "femmes égorgées, mamelles sanglantes, filles éventrées, des cervelles étaient répandues, de bras et de jambes coupés"
- La ressemblance des deux armées : bulgare, amare nom ressemblants qui riment, toutes les deux chantent TE DEUM, même cruauté sans limite "boucherie héroïque"
