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Sagot :
Hola , soy Carmen. Je suis née au Salvador, c'est un pays très pauvre. Mon père travaillait dans une bananeraie mais il a été tué par les sbires de ses patrons, les yankees car c'était un syndicaliste qui faisait grève. Maintenant, je suis seule avec ma mère et mes soeurs, et elle a décidé de m'envoyer chez ces ...... d'étasusiens( excusez mon vocabulaire) , parce que ce sont eux qui ont le pouvoir, l'argent, et que je dois envoyer des sous à ma famille. Ma mère a payé 20000 pesos à ces coyotes de passeurs. Il y en a un qui a déjà essayé de me violer, en profitant de la situation. Il disait que j'avais l'air adulte pour mon âge. Je l'ai tué avec son propre couteau. Les mecs du gang des 45( on m'a dit que c'était le nombre de morts qu'ils avaient sur la conscience) ont vu ma détermination, et ont décidé de me faire passer aux Etats unis. Evidemment, ils m'ont fait avaler cinquante boulettes de coke, pour rentabiliser mon parcours.
le jour du départ, il faisait chaud dans la camion. On nous a parqués à cinquante dans la remorque. Au bout de quelques heures, l'un de nous est mort de déshydration, et il a fallu supporter son odeur pendant encore quelques heures avant que'on puisse rejeter son cadavre sur le bord de la route. Il servira de festin aux chiens errants et aux vautours. A une frontière, on s'est fait arrêter par la police. Le policier a ouvert la remorque, nous a vus. il a menacé le chauffeur. Celui-ci a sorti une liasse de billets. Le flic l'a cachée dans sa poche, a refermé notre porte, et a dit, : "bueno, tout est en ordre, bon voyage, et pensez à aérer voter marchandise de poissons , ils sentent un peu le pourri." Il s'est esclaffé comme une baleine.
On est arrivés à la frontière des Etats unis. Cette fois, il ne suffira pas d'une liasse de billets. Ils nous font descendre du camion. Une jeune fille qui n'arrivait plus à se trainer est abattue par notre conducteur d'une balle dans la tête. " Elle a failli nous faire tous arrêter. Une de plus que les ricains n'auront pas. Que dieu ait son âme" Il nous a interdits de la regarder. Elle gisait sur le bas-côté. On est passé dans nuit par un trou dans la clôture. Les gardes-frontières nous ont vus et ils ont tiré sur notre groupe. Un homme de quarante ans a été touché à la jambe. Je crois que les gardes -frontières ont lâché les chiens sur lui.
Depuis que je suis aux states, je travaille 70 heures par semaine dans un Mac -do. Je donne les trois quarts de mon salaire aux passeurs. J'ai pris 15 kilos. Je suis en tain de devenir obèse. j'envoie le reste de mon argent à ma famille au pays quand je peux. C'est le rêve américain. Je sais que Trump nous renverra tous un jour ou l'autre dans notre pays. C'est la vie. Les américains sont les plus racistes du monde , lol. En réalité, ils détestent encore plus les noirs que nous. Ils les tirent comme des pigeons. Si t'es un policier blanc, et que tu tues un noir, tu as le droit, tu es un héros. Si t'es un policier blanc et que tu tues un latino, tu dois t'excuser à la télé. Pour la prison, il faudra attendre le XXIIème siècle. Peut-être que d'ici là, le Salvador vendra autre chose que des bananes pour des riches sans scrupules, qui vont s'empiffrer dans les fast-foods. Vive le rêve américain, the american nightmare !
le jour du départ, il faisait chaud dans la camion. On nous a parqués à cinquante dans la remorque. Au bout de quelques heures, l'un de nous est mort de déshydration, et il a fallu supporter son odeur pendant encore quelques heures avant que'on puisse rejeter son cadavre sur le bord de la route. Il servira de festin aux chiens errants et aux vautours. A une frontière, on s'est fait arrêter par la police. Le policier a ouvert la remorque, nous a vus. il a menacé le chauffeur. Celui-ci a sorti une liasse de billets. Le flic l'a cachée dans sa poche, a refermé notre porte, et a dit, : "bueno, tout est en ordre, bon voyage, et pensez à aérer voter marchandise de poissons , ils sentent un peu le pourri." Il s'est esclaffé comme une baleine.
On est arrivés à la frontière des Etats unis. Cette fois, il ne suffira pas d'une liasse de billets. Ils nous font descendre du camion. Une jeune fille qui n'arrivait plus à se trainer est abattue par notre conducteur d'une balle dans la tête. " Elle a failli nous faire tous arrêter. Une de plus que les ricains n'auront pas. Que dieu ait son âme" Il nous a interdits de la regarder. Elle gisait sur le bas-côté. On est passé dans nuit par un trou dans la clôture. Les gardes-frontières nous ont vus et ils ont tiré sur notre groupe. Un homme de quarante ans a été touché à la jambe. Je crois que les gardes -frontières ont lâché les chiens sur lui.
Depuis que je suis aux states, je travaille 70 heures par semaine dans un Mac -do. Je donne les trois quarts de mon salaire aux passeurs. J'ai pris 15 kilos. Je suis en tain de devenir obèse. j'envoie le reste de mon argent à ma famille au pays quand je peux. C'est le rêve américain. Je sais que Trump nous renverra tous un jour ou l'autre dans notre pays. C'est la vie. Les américains sont les plus racistes du monde , lol. En réalité, ils détestent encore plus les noirs que nous. Ils les tirent comme des pigeons. Si t'es un policier blanc, et que tu tues un noir, tu as le droit, tu es un héros. Si t'es un policier blanc et que tu tues un latino, tu dois t'excuser à la télé. Pour la prison, il faudra attendre le XXIIème siècle. Peut-être que d'ici là, le Salvador vendra autre chose que des bananes pour des riches sans scrupules, qui vont s'empiffrer dans les fast-foods. Vive le rêve américain, the american nightmare !
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