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Noapre
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Bonjour il faut répondre à des questions sur Victor Hugo, Les feuilles d'automne, Soleils couchants.

Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ;
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde immense et radieux ! 


Questions :

1. Comment expliquer-vous la présence de nombreux verbes au futur dans l'ensemble du poème?
2. Quelles opposition majeure apparaît dans la quatrième strophe? Comment cette opposition est-elle marquée syntaxiquement?
3. Quels sentiments Hugo exprime-t-il dans ce poème? Quelle réflexion sur lui-même lui inspire la fuite du temps?


Merci d'avance

Sagot :

1/demain viendra, tous ce jours passeront,s'iront, prendra,je m'en irai
le futur pour la fuite du temps

2/ il utilise la première personne du singulier "je, moi", qui évoque l'homme, la nature détient le pouvoir
"courbant plus bas ma tête": vieillissant,il s'incline sur le pouvoir du temps, souligne l'accablement du poète, sa soumission face au temps.
"refroidit, je passe, je m'en irai": référence à la mort
Il passe du présent au futur pour mettre en valeur l'éphèmère de l'homme, juste de passage
"mais moi" marque l'opposition à la nature et l'injustice ressentie
La nature se renouvelle, rajeunit tandis que l'homme vieillit et disparait
Cette dernière strophe évoque l'homme, contrairement à la nature qui règne tout le long du poème. D'où la faiblesse de l'homme par rapport à la nature.



3/ il part de son départ, de sa mort très joyeusement, paisiblement.
on sent la solitude et le romantisme. Son sentiment (mal être implicite) s'oppose à la nature
 Il relativise il ne manquera pas, il sera soulagé
Le temps apporte souffrance et mort à l'homme.
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