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Sagot :
LE LYCEE L'ECOLE DU CRIME ?
Un lieu sous tension.
le lycée, qui devrait être un hâvre de paix et de culture, se retrouve bien souvent être un lieu de violence et de mépris. Le respect n'est bien souvent qu'un mot dans une chanson de rap, mais sa pratique est bien mise à mal. Chaque jour, des profs se font agresser à l'intérieur de leur propre lycée. D'où vient cette violence ? On pourra dire qu'elle vient de la démission des parents, mais c'est reculer pour mieux sauter. pourquoi les parents démissionnent-ils ? Parce qu'il voient que leurs enfants n'ont aucune perspective d'avenir dans un pays livré à un chômage de masse où la loi de l'élite se réserve les places les plus juteuses. les professeurs se retrouvent alors comme les fantassins de la guerre de 14. Ils jouent une guerre et reçoivent les obus pour des intérêts qui les dépassent.
C'est par la tête que pourrit la poisson.
D'autre part, cette violence des élèves est nourrie par les professeurs et les proviseurs eux-mêmes. Quand un proviseur après une soirée bien arrosée agresse sexuellement deux de ses surveillantes en compagnie d'un de ses gestionnaires, on peut légitimement se poser la question ? est-ce les élèves qui sont violents, ou ne reflètent-ils que la violence d'une société injuste. Aucun corps de métier n'est exempt de violence. La violence symbolique de l'autorité fait parfois autant de mal à certains élèves qu'un violence physique. Qui surveillera les surveillants ? Qui enseignera aux profs, à tous les profs, à respecter leurs élèves pour qu'eux mêmes soient respectés en retour ?
Internet, la haine sans fond
A ces problèmes qui ne sont à vrai dire pas nouveaux, il faut ajouter désormais les flots de haine en tout genre que déversent les blogs. A force de like ou de pas like, la pensée se réduit à un comportement binaire. Je n'aime pas mon prof, et derrière la souris de mon ordi, ou le clavier de mon téléphone, je l'insulte gratuitement, pour me défouler des frustrations de ma journée de lycéen. L'anonymat crée l'impunité.
Un faux problème.
Depuis Socrate ( moins cinquième siècle avant notre ère) les élèves sont considérés comme dégénérés et de plus en plus irrespectueux. Si son analyse s'était révélée exacte, on ne connaîtrait même plus son nom. Si l'on prend les statistiques de meurtre dans le monde, on s'aperçoit au contraire que le monde est de plus en plus doux et sûr. D'où vient donc cette distorsion entre le sentiment de violence qu'ont toujours eue les profs et la réalité véritablement véritable de la violence ? Du simple fait que les profs mourront de leur belle mort avant leurs élèves. Et cette réalité, personne n'y peut rien, ni les élèves, ni les profs. C'est cette violence de la mort inévitable que les profs projettent sur leurs élèves qui leur survivront. Jusqu'à ce que cs derniers deviennent à leur tour parents.
Un lieu sous tension.
le lycée, qui devrait être un hâvre de paix et de culture, se retrouve bien souvent être un lieu de violence et de mépris. Le respect n'est bien souvent qu'un mot dans une chanson de rap, mais sa pratique est bien mise à mal. Chaque jour, des profs se font agresser à l'intérieur de leur propre lycée. D'où vient cette violence ? On pourra dire qu'elle vient de la démission des parents, mais c'est reculer pour mieux sauter. pourquoi les parents démissionnent-ils ? Parce qu'il voient que leurs enfants n'ont aucune perspective d'avenir dans un pays livré à un chômage de masse où la loi de l'élite se réserve les places les plus juteuses. les professeurs se retrouvent alors comme les fantassins de la guerre de 14. Ils jouent une guerre et reçoivent les obus pour des intérêts qui les dépassent.
C'est par la tête que pourrit la poisson.
D'autre part, cette violence des élèves est nourrie par les professeurs et les proviseurs eux-mêmes. Quand un proviseur après une soirée bien arrosée agresse sexuellement deux de ses surveillantes en compagnie d'un de ses gestionnaires, on peut légitimement se poser la question ? est-ce les élèves qui sont violents, ou ne reflètent-ils que la violence d'une société injuste. Aucun corps de métier n'est exempt de violence. La violence symbolique de l'autorité fait parfois autant de mal à certains élèves qu'un violence physique. Qui surveillera les surveillants ? Qui enseignera aux profs, à tous les profs, à respecter leurs élèves pour qu'eux mêmes soient respectés en retour ?
Internet, la haine sans fond
A ces problèmes qui ne sont à vrai dire pas nouveaux, il faut ajouter désormais les flots de haine en tout genre que déversent les blogs. A force de like ou de pas like, la pensée se réduit à un comportement binaire. Je n'aime pas mon prof, et derrière la souris de mon ordi, ou le clavier de mon téléphone, je l'insulte gratuitement, pour me défouler des frustrations de ma journée de lycéen. L'anonymat crée l'impunité.
Un faux problème.
Depuis Socrate ( moins cinquième siècle avant notre ère) les élèves sont considérés comme dégénérés et de plus en plus irrespectueux. Si son analyse s'était révélée exacte, on ne connaîtrait même plus son nom. Si l'on prend les statistiques de meurtre dans le monde, on s'aperçoit au contraire que le monde est de plus en plus doux et sûr. D'où vient donc cette distorsion entre le sentiment de violence qu'ont toujours eue les profs et la réalité véritablement véritable de la violence ? Du simple fait que les profs mourront de leur belle mort avant leurs élèves. Et cette réalité, personne n'y peut rien, ni les élèves, ni les profs. C'est cette violence de la mort inévitable que les profs projettent sur leurs élèves qui leur survivront. Jusqu'à ce que cs derniers deviennent à leur tour parents.
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