Obtenez des réponses personnalisées à vos questions sur FRstudy.me. Trouvez des solutions rapides et fiables à vos problèmes avec l'aide de notre communauté d'experts dévoués.
Bonjour, j'ai un devoir de Français à faire, et j'ai vraiment beaucoup de mal ! Est-ce que vous pourriez m'aider s'il vous plait ? Merci d'avance, et voici l'énoncé:
1 - Repérez le thème commun aux trois poèmes du corpus. Quels sont les réseaux lexicaux qui lui sont associés ? 2 - Quelle vision de ce thème chaque poème donne-t-il au lecteur ? 3- Quels points communs, quelles différences l'écriture poétique présente-t-elle ?
Texte A : Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme ! Au gré des envieux, la foule loue et blâme ; Vous me connaissez, vous ! - vous m'avez vu souvent, Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant. [...] Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure, Avec ces mots que dit l'esprit à la nature, Questionner tout bas vos rameaux palpitants, Et du même regard poursuivre en même temps, Pensif, le front baissé, l'oeil dans l'herbe profonde, L'étude d'un atome et l'étude du monde. Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu, Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Victor Hugo, Les contemplations, 1856.
Texte B : Enfin ! seul ! On n'entend plus que le roulement de quelques fiacres attardés et éreintés. Pendants quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos. Enfin ! la tyrannie de la face humaine a disparu, et je ne souffrirai plus que par moi-même. Enfin ! il m'est donc permis de me délasser dans un bain de ténèbres ! D'abord, un double tour à la serrure. Il me semble que ce tour de clef augmentera ma solitude et fortifiera les barricades qui me séparent actuellement du monde. Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1857.
Texte C : Elle sait que l'attente est un cruel supplice, Qu'il doit souffrir déjà, qu'il faut qu'elle accomplisse Le serment qu'elle a fait d'être là, vers midi. Mais, parmi les parfums du boudoir attiédi, Elle s'est attardée à finir sa toilette. Et devant le miroir charmé qui la reflète, Elle s'impatiente à boutonner son gant ; Et rien n'est plus joli que le geste élégant De la petite main qui travaille ; et, mutine, Elle frappe le sol du bout de sa bottine. François Coppée, Les humbles, 1872.
Votre engagement est important pour nous. Continuez à partager vos connaissances et vos expériences. Créons un environnement d'apprentissage agréable et bénéfique pour tous. FRstudy.me est toujours là pour vous aider. Revenez pour plus de réponses à toutes vos questions.