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Sagot :
Chère Marquise de Merteuil,
Votre "curiosité" me fascine et je reste béat en apprenant que vous exercez votre art depuis l'âge de quinze ans seulement. Il faut que vous sachiez que j'exerce moi même mes talents depuis mon plus jeune âge et que les années de pratiques ont fait de moi un expert en la matière.
Les manières, les courbes, les frissons... tous ceci me connait, et sans me vanter, les vierges toiles que j'ai peintes ont quitté mon domicile le sourire aux lèvres, le cœur remplit d'amour.
Je dois avouer tout de même que je n'ai pas la même rigueur que vous et que je ne freine pas mes envies, mes émotions ou mes ressentis. J'estime vivre à une époque où un artiste dans mon genre peut se permettre ces fantaisies, tout en sachant que pour vous mesdames ceci est plus compliqué. Ainsi je compte sur votre nature discrète et sur le fait que vous ne puissiez chuchoter mot de nos discours enflammés, criés sous les astres flamboyants, afin de cacher ma véritable nature à une société qui n'est pas réellement prête à accepter ce genre de pratiques.
Toutefois, je reconnais que mes débuts n'ont pas été aisés. Un peu comme vous, je n'ai pas pu jouir de mon art librement les premiers temps et vivais dans la crainte d'être mis en joue par quelques êtres de nature jalouse. Cependant, j'ai pris de l'assurance et les craintes qui me rongeaient ont fini par ne plus exercer de pressions sur moi. Ainsi, j'ai adopté un mode de vie de "façade", comme lorsque vous me détaillez le marbre de l'expression faciale que vous cultivez. De ce fait, afin de ne pas tomber dans une routine qui viendrait réduire à peau de chagrin toutes les sensations que je ressens lors de mes prestations, j'ai décidé de sortir certains soirs et de détourner mon esprits de ses pensées ardentes en allant regarder des spectacles, je vais noyer mon désir dans les verres des bars, j'épuise mon corps en me promenant pendant des kilomètres, ce qui me permet notamment de rencontrer du beau monde et d'établir des relations qui, j'espère toujours, deviendront plus intimes par la suite.
Pour vous faire une confidence, j'aimerai vous dire que ce train de vie ne m'est pas tombé dessus par hasard. Je le dois à mon oncle, qui, lorsqu'il venait nous rendre visite jadis, prenait un malin plaisir à m'emmener explorer des lieux défendus avec lui. Ainsi, dès l'âge de quatorze ans, c'est à dire à peine plus jeune je vous à vos débuts, j'ai appris ce qu'était la vie et pourquoi elle valait la peine d'être vécue. J'ai senti glisser sous mes doigts des douceurs incomparables. J'ai eu le souffle coupé plus d'une fois en voyant quelques divinités flotter au dessus de mon être. Ce furent les meilleurs moment de ma jeunesse et je ne conçois pas que l'on puisse de nos jours être si fermé sur le sujet.
Après tout, n'est-ce pas la nature qui nous a fait ainsi ? Elle voulait nous voir unis, nager dans un bonheur infini et délicieux.
Je m'estime tout de même chanceux d'être né homme dans cette société. Le regard des autres ne me pèse pas. Mais j'imagine que pour vous, cela doit être terriblement difficile de garder la tête haute après des nuits à jouer les poiriers. Pourtant j'ai envie de vous dire ma chère, que nous sommes le futur et que les générations qui nous succéderont verront en nous des libérateurs de la morale et de l'esprit, et tous les penseurs fermés ne feront plus loi.
De M. Valmont, le 22 septembre 17**
Votre "curiosité" me fascine et je reste béat en apprenant que vous exercez votre art depuis l'âge de quinze ans seulement. Il faut que vous sachiez que j'exerce moi même mes talents depuis mon plus jeune âge et que les années de pratiques ont fait de moi un expert en la matière.
Les manières, les courbes, les frissons... tous ceci me connait, et sans me vanter, les vierges toiles que j'ai peintes ont quitté mon domicile le sourire aux lèvres, le cœur remplit d'amour.
Je dois avouer tout de même que je n'ai pas la même rigueur que vous et que je ne freine pas mes envies, mes émotions ou mes ressentis. J'estime vivre à une époque où un artiste dans mon genre peut se permettre ces fantaisies, tout en sachant que pour vous mesdames ceci est plus compliqué. Ainsi je compte sur votre nature discrète et sur le fait que vous ne puissiez chuchoter mot de nos discours enflammés, criés sous les astres flamboyants, afin de cacher ma véritable nature à une société qui n'est pas réellement prête à accepter ce genre de pratiques.
Toutefois, je reconnais que mes débuts n'ont pas été aisés. Un peu comme vous, je n'ai pas pu jouir de mon art librement les premiers temps et vivais dans la crainte d'être mis en joue par quelques êtres de nature jalouse. Cependant, j'ai pris de l'assurance et les craintes qui me rongeaient ont fini par ne plus exercer de pressions sur moi. Ainsi, j'ai adopté un mode de vie de "façade", comme lorsque vous me détaillez le marbre de l'expression faciale que vous cultivez. De ce fait, afin de ne pas tomber dans une routine qui viendrait réduire à peau de chagrin toutes les sensations que je ressens lors de mes prestations, j'ai décidé de sortir certains soirs et de détourner mon esprits de ses pensées ardentes en allant regarder des spectacles, je vais noyer mon désir dans les verres des bars, j'épuise mon corps en me promenant pendant des kilomètres, ce qui me permet notamment de rencontrer du beau monde et d'établir des relations qui, j'espère toujours, deviendront plus intimes par la suite.
Pour vous faire une confidence, j'aimerai vous dire que ce train de vie ne m'est pas tombé dessus par hasard. Je le dois à mon oncle, qui, lorsqu'il venait nous rendre visite jadis, prenait un malin plaisir à m'emmener explorer des lieux défendus avec lui. Ainsi, dès l'âge de quatorze ans, c'est à dire à peine plus jeune je vous à vos débuts, j'ai appris ce qu'était la vie et pourquoi elle valait la peine d'être vécue. J'ai senti glisser sous mes doigts des douceurs incomparables. J'ai eu le souffle coupé plus d'une fois en voyant quelques divinités flotter au dessus de mon être. Ce furent les meilleurs moment de ma jeunesse et je ne conçois pas que l'on puisse de nos jours être si fermé sur le sujet.
Après tout, n'est-ce pas la nature qui nous a fait ainsi ? Elle voulait nous voir unis, nager dans un bonheur infini et délicieux.
Je m'estime tout de même chanceux d'être né homme dans cette société. Le regard des autres ne me pèse pas. Mais j'imagine que pour vous, cela doit être terriblement difficile de garder la tête haute après des nuits à jouer les poiriers. Pourtant j'ai envie de vous dire ma chère, que nous sommes le futur et que les générations qui nous succéderont verront en nous des libérateurs de la morale et de l'esprit, et tous les penseurs fermés ne feront plus loi.
De M. Valmont, le 22 septembre 17**
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