Bonjour, j'aurais besoin d'aide j'ai un commentaire à faire sur un extrait du roman " La description du marquis de Rio-Santo" écrit par Paul Féval.

J'ai déja fait L'introduction, La problématique et la conclusion il me manque plus que le développement j'ai deux paragraphe à faire

Voici le texte :
La Description du marquis de Rio-Santo :

Animé par sa haine de l'Angleterre et par son désir de libérer l'Irlande, sa patrie, un étrange personnage nommé le "Marquis de Rio-Santo" organise un complot visant à déstabiliser le Royaume Uni. Bien qu'agissant au grand jour dans les salons de l'aristocratie, il est également au centre d'un réseau secret dont il est le chef, et qui organise des enlèvements, des vols et des meurtres. Il est décrit ici par Frank, un jeune homme qui raconte à son ami Stephen comment il a assisté à une « messe noire », une dangereuse et décadente orgie où les convives sont masqués.


Mon œil avait fait à peu près la moitié du tour de la table, lorsqu'il s'arrêta sur un personnage dont le grand air et l'évidente supériorité captivèrent aussitôt exclusivement mon attention. Cet homme semblait être le roi de ce peuple ténébreux, l'abbé de ce sacrilège monastère. […]
Jamais je ne vis rien d'aussi beau que cet homme. Il portait une sorte de simarre1 de soie d'une couleur éclatante, dont les plis amples se drapaient avec majesté. Son visage, comme celui de ses compagnons, était en partie caché par une longue barbe : la sienne était noire, et descendait en flots abondants jusque sur sa poitrine. Ce qu'on voyait de ses traits allait bien avec cette austère parure. Ses yeux doux, penseurs, impérieux2, terribles tour-à-tour, avaient réellement une puissance surhumaine. Son front était calme et jeune, parmi ces fronts bronzés ou rougis, et quand il souriait, tout semblait s'éclairer autour de lui.
Malgré le sans-gêne de l'orgie, les convives témoignaient à cet homme un respect extraordinaire. Chacun s'inclinait en lui parlant et l'assemblée entière se levait pour porter sa santé. Vers lui se dirigeaient les plus beaux sourires de toutes ces belles femmes, et dans ces sourires, convergeant vers un but unique, il y avait quelque chose de craintivement adorateur. Ainsi doivent faire, Stephen, les aimées du harem3, se disputant un regard du sultan.
On appelait cet homme Son Honneur. Il répondait aux hommages de tous avec ce laisser-aller royal, apanage naturel du pouvoir absolu. Son sourire était courtois et fier, et sa condescendance4 se mélangeait de hauteur5.

Paul Féval, Les Mystères de Londres (1844).



Merci d'avance à ceux qui m'aide...