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Sagot :
Comme les belligérants, les Suisses imaginaient que la guerre serait courte. Mal préparés, ils vont improviser et faire des choix qui nous conditionnent encore un siècle plus tard. *
La fin d’un monde où l’on circulait dans toute l’Europe sans passeport, la vraie fin du XIXe siècle, le début du XXe, le choc inéluctable entre puissances impérialistes. C’est ainsi qu’est généralement perçue la Grande Guerre, une conflagration d’une ampleur inimaginable, 19 millions de morts (10 millions de militaires, 9 millions de civils) et 21 millions de blessés.
Les derniers travaux des historiens qui paraissent à l’occasion du centenaire du déclenchement des hostilités s’attachent à montrer à quel point l’enchaînement fatal des événements, de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo, le 28 juin 1914, à la violation de la neutre Belgique par les Allemands, le 5 août, échappa aux gouvernements. Durant le long mois de juillet, les chancelleries s’agitent pour éviter la guerre – les Anglais s’y emploient jusqu’au bout. Les trois empereurs cousins (le tsar Nicolas II, le Kaiser Guillaume II et le roi d’Angleterre, empereur des Indes George V) s’activent sans parvenir à s’entendre. Il y a beaucoup de bluff, pas mal de paranoïa dont les états-majors qui veulent en découdre finissent par tirer le meilleur des partis.
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