👤

Découvrez de nouvelles perspectives et obtenez des réponses sur FRstudy.me. Découvrez des informations précises et complètes sur n'importe quel sujet grâce à notre plateforme de questions-réponses bien informée.

Bonjour est ce que quelqu'un pourrait m aider svp
Imagine la lettre que redigerait le narrateur d A l' ouest rien de nouveau a la femme du soldat français qu'il a tué environ 50 lignes


Sagot :

Madame,

Je m'appelle Paul Baumer j'ai tout juste dix-neuf ans et je suis un soldat de la  weimar. Cela peut paraître fou de vous écrire cette lettre. Moi, un jeune soldat allemand écrivant à la mère d'un soldat français. Vous vous demandez surement pourquoi je vous écris. Madame, J'ai commis, l'impensable, l' irréparable. L'enthousiasme du début, convaincu de défendre mon pays à laissé place à la triste réalité. Dix-neuf ans, des rêves plein la tête, et à peine sortit de mon adolescence, me voilà en enfer.     Je tenais à ce que vous sachiez que votre fils n'a pas souffert. Je sais bien que vous vous demandez comment je peux le savoir. Et bien, lors d'une patrouille je me suis caché dans un trou d'obus et d'un coup, un soldat  français vient s'y réfugier. Pris de panique, j'ai eu un geste d'auto défense et  je l'ai tué. En réalisant mon geste, je me suis précipité sur lui pour le sauver, mais c'était déjà trop tard, je l'avait blessé mortellement. Il était là, allongé, dans ce trou, tout près de moi, l'air si innocent, à peine plus âgé que moi.  On aurait dit qu'il faisait juste un petit somme. C'est la première fois que j’ôte la vie. J'ai été pris de nausées et j'en ai vomis mes tripes toute la nuit.Si je pouvais effacer cela, si je pouvais vous rendre votre fils je l'aurais fait sans hésiter. Madame, je ne demande pas votre pardon, car je ne pense pas me pardonner ce geste qui vous a privé de votre fils bien-aimé à tout jamais. Il tenait dans sa main droite,  une photo avec votre adresse au dos. Et, je la joint à mon courrier  car elle semblait cher à son coeur. Aucun mot, aucune excuse, ne pourra alléger votre peine, je le sais. Mais tout comme votre fils je suis une victime, un otage de cette guerre. Je serai peut-être le prochain à  mourir . Avant cela, je voulais que vous sachiez toute la vérité, celle du soldat qui malgré lui à ôter la vie à votre enfant. En espérant que ce courrier allège votre peine.