Bonsoir,
Vous rédigerez un récit mettant en scène un(e) esclave capturé puis amené sur un bateau négrier. Vous n'oublierez pas d'évoquer les conditions de vie sur ce bateau.
Réponse :
"C'était un soir d'été. La chaleur se faisait ressentir sur la peau de la jeune femme noire. Elle souriait doucement à ses camarades. Son sourire ravissait les habitants.Tout le monde l'a connaissait dans ce petit village d'Afrique, et chacun pouvait apercevoir en elle, sa générosité incontestée.
Mais en une soirée, son sourire s'est éteint...
Tout allait si vite, qu'elle ne pouvait comprendre ce qui lui arrivée. Un groupe d'inconnus criait à en perdre haleine. Ils étaient si imposants, si grands, si puissants. Leurs bâtons fouettaient sur la peau de ses amis, de ses proches. Ils attrapaient avec poigne les cheveux des femmes, et mettaient à terre avec force les hommes. Le massacre avait commencé.
La jeune femme fit deux pas en arrière, bâillonnant sa bouche avec ses deux mains, cherchant à s'enfuir aussi loin qu'elle pouvait. Mais il était déjà trop tard. On les dépouillait, on les déshabillait, puis on les enchaînait et les conduisait sur la plage, prêt à embarquer sur un bateau négrier.
Cette femme cherchait désespérément sa famille, mais en vain. On la fit embarquer de force, la jetant comme un vulgaire objet dans le fond du bateau, sous le rire ingrat de ses inconnus. Elle tremblait de peur. Elle avait terriblement chaud. Sa tête tournait au point de ne plus pouvoir distinguer correctement les formes.
C'est ainsi que des jours et des jours passèrent, et cette dernière avait faim. Son corps entier réclamait un morceau de pain et un peu d'eau. Mais elle ne se plaignait pas. Elle regardait du coin de l'œil ses amis, tout aussi affamés qu'elle. Son corps dévoilait à présent ses côtes et ses os. Elle ne pouvait pas bouger d'un seul petit doigt. Elle sentait le poids lourd de toutes ces personnes l'écrasant, mélangeant sueur et mauvaise odeur. Cependant, la vision la plus horrible qu'elle ait pu se souvenir, dont elle ne voulait accepter la vérité, fût les centaines... les milliers de morts, qui n'ont pas pu survivre à cet enfer.
Durant tout le voyage, la peur et l'angoisse dominaient. Et une seule question restait en tête... "Pourquoi?""
J'espère avoir fait de mon mieux. Bon courage pour la suite :)
