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Bonjour,
L’accroissement de la population urbaine se traduit par une croissance urbaine de type horizontale, ce phénomène étant dû à l’idéal du modèle pavillonnaire prôné dans le passé. Ce modèle aujourd’hui dépassé dans certaines villes d’Asie ou d’Amérique survie encore en France où des familles quittent les grandes agglomérations pour s’installer en périphérie, sacrifiant un confort de vie acquis, des commodités afin de satisfaire le fantasme du "barbecue du dimanche". Cette croissance n’est pas sans effet sur les espaces verts, les écosystèmes et les zones agricoles (près de 60 000 hectares de terres agricoles sont détruits chaque année en France) qui subsistent autour des villes menant à terme à leurs disparitions. Celle-ci implique des mécanismes qui lui sont propres et non sans conséquences tant au niveau économique qu’environnemental. Ainsi, les installations électriques (poteaux, éoliennes …), les routes où encore les voies de chemins de fer ont des conséquences directes sur des secteurs d’économie basé sur cette richesse écologique tel que le tourisme.
Une des solutions afin de palier à ce problème réside sans doute dans une croissance urbaine verticale qui présente sans doute d’autres inconvénients mais comporte l’avantage "d’économiser" de l’espace. C’est le cas de villes dont le développement horizontal est freiné par un facteur naturel (montagne, mer …) . Préserver les zones "naturelles" en périphérie des grandes villes semble être d’une évidence certaine cependant se pose la question de savoir comment préserver un espace limité d’un accroissement démographique considérable ( exode rurale, natalités trop importantes..) ?
Les pistes de réponse résident certainement dans une logique économique, démographique à repenser au regard des nouveaux enjeux du 21e siècle.