Récit de voyage contenant des comparatifs et des superlatifs.
Mon premier voyage exotique s'est trouvé être à la Guadeloupe. Les sensations, à l'arrivée, furent d'abord de manquer d'air tant il était chaud et humide sur le tarmac de Point- à- Pitre . C'était comme si je me trouvais dans une étuve et la sensation était assez désagréable après avoir passé de longues heures dans l'air pressurisé et sec de l'avion. Mais je n'étais pas au bout de mon voyage et il me fallut encore une heure et quart de trajet pour arriver à destination. Ce devait être dans la partie la plus sauvage et la moins habitée de l'île, au bord de la mer Caraïbe. Grosse déception, j'avais beau tenter de scruter les alentours, je ne distinguais rien et il faisait nuit noire. Ce n'est que le lendemain matin que je pus enfin voir les paysages que l'on m'avait tant vantés. J'étais absolument stupéfaite de ma découverte ! Des collines escarpées tout autour du camp où je me trouvais portaient une végétation luxuriante , verte et épaisse surplombée un peu partout de palmiers et d'autres essences tout aussi imposantes. Je n'avais jamais vu ça et j'étais absolument hypnotisée par le spectacle majestueux de la nature environnante. Ici et là, des frangipaniers en fleur puis le vert, le vert explosif décliné dans toutes ses variantes, telles qu'un peintre n'aurait pu les imaginer. Pas de bruit de la civilisation, juste le ronronnement de la nature. A peine revenue de ma découverte que je me tournais vers la mer dont j'entendais le clapotis en bruit de fond. Pas de plage à proprement parler, mais des abords caillouteux où venait mourir l'immensité cristalline. Le plus beau des tableaux décliné en bleu et vert turquoise jusqu'à l'horizon alors que le soleil semble plus présent encore tandis qu'il se reflète à l'infini. Une mer de diamants dont l'invitation était des plus tentantes. Tels furent mes premières impressions au paradis terrestre.
