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Sagot :
Répondre à la problématique l'information : un quatrième pouvoir ou un contre pouvoir ?
Quelques pistes de réflexion
1) Type de canal de diffusion de l'information :
- radio/ TV : information uniforme, lissée : information ou désinformation? Pourquoi? (voir les structures de financement et les conduites politiques induites)
- presse écrite : idem, avec une information plus ou moins tendancieuse.(le Monde = droite, l'Huma = gauche...)
- presse écrite indépendante : très rare; ne s'essaie à dénoncer un sujet que preuves à l'appui.
- internet : les buzz, intéressants mais à vérifier. Rumeurs ou actes avérés?
- les lanceurs d'alerte : ont souvent enquêté discrètement avant de lancer leur appel, mais sont aussi souvent bâillonnés par les institutions qu'ils dénoncent. (cfr affaire Snowden, par exemple)
2) Pouvoir et contre-pouvoir.
Pas de contre-pouvoir sans liberté de presse. Le contre-pouvoir étant entendu comme un pouvoir s'organisant face à un pouvoir déjà établi. Dans certains pays, l'organisation d'un contre-pouvoir n'est tout simplement pas admise et l'information interdite. Ces formes de censures vont jusqu'à des exactions et des menaces physiques voire la mort.
Dans d'autres pays, le muselage se fait à bas bruit , par un jeu de relations et de pressions qui empêchent l'information d'être diffusée. C'est le cas de médias possédés par des grands groupes proches de telle ou telle mouvance au pouvoir. La liberté n'est pas totale mais simplement on ne le dit pas. (voir les articles de reporters sans frontières)
3) Quatrième pouvoir?
Contre les abus des pouvoirs, la presse et les médias ont été, pendant de longues décennies, dans le cadre démocratique, un recours des citoyens ,un « quatrième pouvoir ». Grâce au sens civique des médias et au courage de certains journalistes , c'était le moyen dont disposaient les citoyens pour critiquer, repousser, contrecarrer, démocratiquement, des décisions illégales ou injustes.
Aujourd'hui, qu'en est-il?
La communication (étendue à l’informatique, l’électronique et la téléphonie) étant devenue l'enjeu de notre temps, les grands groupes cherchent à élargir leur taille par d’incessantes acquisitions .La mondialisation, c’est donc aussi la mondialisation des médias de masse, de la communication et de l’information. Préoccupés surtout par la poursuite de leur gigantisme, qui les contraint à courtiser les autres pouvoirs, ces grands groupes ne se proposent plus, comme objectif civique, d’être un « quatrième pouvoir » ni de dénoncer les abus contre le droit, ni de corriger les dysfonctionnements de la démocratie pour polir et perfectionner le système politique.
La solution?
L'observatoire international des médias comme réponse citoyenne? Car en définitive, les médias sont devenus un pouvoir sans contrepouvoir...
Quelques pistes de réflexion
1) Type de canal de diffusion de l'information :
- radio/ TV : information uniforme, lissée : information ou désinformation? Pourquoi? (voir les structures de financement et les conduites politiques induites)
- presse écrite : idem, avec une information plus ou moins tendancieuse.(le Monde = droite, l'Huma = gauche...)
- presse écrite indépendante : très rare; ne s'essaie à dénoncer un sujet que preuves à l'appui.
- internet : les buzz, intéressants mais à vérifier. Rumeurs ou actes avérés?
- les lanceurs d'alerte : ont souvent enquêté discrètement avant de lancer leur appel, mais sont aussi souvent bâillonnés par les institutions qu'ils dénoncent. (cfr affaire Snowden, par exemple)
2) Pouvoir et contre-pouvoir.
Pas de contre-pouvoir sans liberté de presse. Le contre-pouvoir étant entendu comme un pouvoir s'organisant face à un pouvoir déjà établi. Dans certains pays, l'organisation d'un contre-pouvoir n'est tout simplement pas admise et l'information interdite. Ces formes de censures vont jusqu'à des exactions et des menaces physiques voire la mort.
Dans d'autres pays, le muselage se fait à bas bruit , par un jeu de relations et de pressions qui empêchent l'information d'être diffusée. C'est le cas de médias possédés par des grands groupes proches de telle ou telle mouvance au pouvoir. La liberté n'est pas totale mais simplement on ne le dit pas. (voir les articles de reporters sans frontières)
3) Quatrième pouvoir?
Contre les abus des pouvoirs, la presse et les médias ont été, pendant de longues décennies, dans le cadre démocratique, un recours des citoyens ,un « quatrième pouvoir ». Grâce au sens civique des médias et au courage de certains journalistes , c'était le moyen dont disposaient les citoyens pour critiquer, repousser, contrecarrer, démocratiquement, des décisions illégales ou injustes.
Aujourd'hui, qu'en est-il?
La communication (étendue à l’informatique, l’électronique et la téléphonie) étant devenue l'enjeu de notre temps, les grands groupes cherchent à élargir leur taille par d’incessantes acquisitions .La mondialisation, c’est donc aussi la mondialisation des médias de masse, de la communication et de l’information. Préoccupés surtout par la poursuite de leur gigantisme, qui les contraint à courtiser les autres pouvoirs, ces grands groupes ne se proposent plus, comme objectif civique, d’être un « quatrième pouvoir » ni de dénoncer les abus contre le droit, ni de corriger les dysfonctionnements de la démocratie pour polir et perfectionner le système politique.
La solution?
L'observatoire international des médias comme réponse citoyenne? Car en définitive, les médias sont devenus un pouvoir sans contrepouvoir...
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