I - QUELLE ANALYSE POUR CE SUJET ?
Il s'agit d'un sujet d'imagination qui, comme son nom l'indique, ne t'imposait pas le récit d'un événement réel.
Il te suffisait d'être vraisemblable et non d'avoir ressenti réellement ce sentiment.
Le récit est de nature autobiographique et devait impérativement être rédigé à la première personne.
D'autre part, le passé composé "n'a pas été tenue" exigeait que l'on utilise le passé, c'est-à-dire le passé simple ou si tu préférais le passé composé, à condition que tu ne les mélanges pas sans discernement.
Un point important : le plus-que-parfait "vous avait été faite" supposait que l'on fasse comme dans le texte un récit des circonstances préalables de la promesse au même temps.
Attention ! On attendait un récit complet qui contienne donc deux étapes : avant la désillusion et après avoir été trompé.
II - UN PLAN POSSIBLE
Les idées de récit sont innombrables.
Un élève se sent trompé par ses camarades de classe, qui, pour se moquer de lui, lui ont promis de l'intégrer dans leur groupe.
Un exemple littéraire : la nouvelle de Dino Buzzati, Pauvre petit garçon.
Un enfant se sent trompé ou trahi par ses parents ou par un frère, une sœur, un ami intime.
1 - Première partie
Il faudra expliquer la joie de la réalisation de la promesse.
Le narrateur imagine le voyage ou le cadeau promis.
Il est partagé entre la joie et la peur que la promesse ne se réalise pas.
Il peut avoir un mauvais pressentiment.
2 - Deuxième partie
Un événement plus marquant que les autres vient mettre un terme à cette promesse.
Il marque, en même temps qu'une gradation dans le récit, une tentative de résolution du problème : les imprévus et les difficultés vont rendre la promesse de plus en plus difficilement réalisable.
Il faudra appuyer le récit par une description fine des personnages et de leurs sentiments.
3 - Chute
Il faut impérativement une fin claire.
On pouvait imaginer un renoncement définitif ou au contraire un état d'attente positif : on sait que ce n'est que partie remise.
Mais on pouvait aussi faire le récit de la résolution du problème et de la manière dont finalement le narrateur trouve une sorte de compensation.
III - LES FAUSSES PISTES
Il était difficile de se tromper sur le plan à suivre.
Toute la difficulté du sujet aura donc résidé dans la manière dont tu auras su faire partager au destinataire du récit les sentiments éprouvés : la complicité, les joies attendues et la déconvenue, le désespoir.
Le seul danger pour ce sujet consistait à oublier de noter impressions et sentiments éprouvés et de s'en tenir au déroulement de l'action.
