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2. Les lymphocytes B fabriquent et libèrent des molécules appelées anticorps dans le sang. Ces anticorps se fixent sur les antigènes, neutralisent ainsi les micro-organismes et favorisent la phagocytose. Chaque anticorps est spécifique d’un antigène. Une personne est dite séropositive pour un anticorps déterminé quand elle possède cet anticorps dans le sang. Une injection de sérum (sérothérapie) contenant des anticorps spécifiques d’un antigène permet d’aider le système immunitaire d’une personne infectée par cet antigène ; c’est une méthode curative.
Notre organisme abrite en permanence une multitude de micro-organismes non pathogènes. Ces micro-organismes constituent le microbiote. Les micro-organismes du microbiote sont issus de l’alimentation et de l’environnement. Ils sont localisés sur la peau, dans les voies digestives, les voies génitales et les voies respiratoires. Le microbiote libère des enzymes dans notre appareil digestif favorisant la transformation des aliments en nutriments.
Les vaccins sont importants car ils permettent de soigner de nombreuses maladies comme la Diphtérie, le Tétanos, la Poliomyélite, la Rougeole, les Oreillons, la Rubéole, la Tuberculose, l’Hépatite B, l’Infection à Papillomavirus, etc... Par exemple aux États-Unis, depuis la commercialisation du vaccin en 1963, le nombre de cas de rougeole a baissé de plus en plus même si en 1980-1990, il y a eu une baisse soudaine et brève du nombre d’enfants vaccinés. S’il y a seulement quelques enfants vaccinés, et qu’un est atteint de la rougeole, tous ceux non vaccinés seront contaminés alors que s’il y a suffisamment d’enfants vaccinés, personne ne tombera malade.
Les différents vaccins ont pour point commun de contenir les antigènes de l’agent infectieux. En effet, quand on injecte un vaccin constitué d’un virus atténué, et que plus tard le même virus non atténué entre dans le corps, il ne peut pas contaminer la personne car comme le système immunitaire a déjà « mémorisé » le virus, les antigènes spécifiques viennent rapidement l’empêcher de nuire.
Certains lymphocytes (les lymphocytes mémoire) sont le support de la mémoire immunitaire vis-à-vis d’un antigène, ce qui permet aux réactions spécifiques d’être plus rapides et plus efficaces lors de contacts ultérieurs avec cet antigène. Lorsqu’un individu a contracté une maladie, il est immunisé grâce à la mémoire immunitaire. Les scientifiques se sont appuyés sur ce constat pour mettre au point des vaccins destinés à se protéger de certaines infections.
La vaccination permet à l’organisme d’acquérir préventivement et durablement la mémoire immunitaire d’un micro-organisme déterminé grâce au maintien dans l’organisme de nombreux lymphocytes mémoires. La vaccination consiste à immuniser un organisme par injection d’antigènes à virulence atténuée, mais capables de déclencher des réactions immunitaires. L’injection de plusieurs rappels permet ainsi de développer dans l’organisme une mémoire en stimulant la production de lymphocytes mémoires.
