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Bonsoir.
Ce texte est une pure invention.
Le 16 octobre 1916, le soldat Justin Valery se trouve aux alentours de Verdun, les combats sont féroces.
Profitant d'une courte accalmie, il écrit une lettre à sa famille.
" Mes chers parents,
Les canons allemands nous ont bombardés durant deux jours et deux nuits sans interruption, la terre s'envolait sous les explosions et retombait sur nous, j'ai encore perdu de nombreux camarades, certains sont méconnaissables.
Ces tirs sont la réponse à notre offensive de la semaine dernière où nous avons couru vers les tranchées ennemies, les balles sifflaient autour de moi, Jacques est mort, touché en pleine tête par un éclat. J''étais comme saoul, assourdi par les cris et les explosions, mon fusil était vide, un officier Allemand a foncé sur moi le sabre haut levé, je l'ai transpercé de ma baïonnette, c'était horrible.
Nous sommes revenus sur nos positions au milieu des rats et des poux et, peu après, les Allemands ont lancé des gaz asphyxiants, garder nos masques qui étouffent est une pénible épreuve.
Juste après la fin du bombardement deux avions sont venus mitrailler nos tranchées mais il me semble qu'ils n'ont touché personne.
Je pense souvent à vous, je me demande si je survivrai à cet enfer qui semble ne jamais finir.
Je dois cesser d'écrire, je vois le sergent qui me fait signe pour une patrouille vers les lignes allemandes.
Je vous embrasse ainsi que mes deux soeurs.
Dites à Gisèle que mes pensées ne la quittent pas.
Votre fils.
Justin. "
J'espère avoir pu t'aider.