Réponse :
1) le texte ci-dessus évoque les moments de l’enfance ci-après :
- une élève-bébé
- les six ans
2) Dans le premier paragraphe, les termes et les temps qui soulignent que cette période est passée sont :
Les termes : mon premier hiver scolaire ; ces grands hivers d’autrefois ; aussi réels que mon enfance.
Les temps : passé simple (fut) ; imparfait (allais) ; passé composé (a-t-on fait, avoir été, sont perdus).
3) Les expressions appartenant au champ lexical du merveilleux :
Premier paragraphe : blancs, solides, durables, embellis de neige, de contes fantastiques, de sapins et de loups.
Dernier paragraphe : petite magie inoffensive, l’extraordinaire vieux tome du nouveau testament, des pétales de tulipes séchés, l’onyx rouge, des petits cadavres gris de violettes, les figures à barbe carrée des pensées du printemps, grimoire, royaume enchanté.
Comme dans un conte de fée, Colette imagine un grimoire à dévoiler le passé, cette clef qui rouvre son enfance.
4) Les mots ou expressions se rapportant à l’un des cinq sens :
Ligne 6 « assise sur sa chaufferette » équivaut au toucher
Ligne 7 « un cri aigu » équivaut à l’ouïe
Ligne 8 « une colonne de fumée montait » équivaut à la vue
Ligne 9 « l’odeur d’une châtaigne » équivaut à l’odorat
Explications : Ces quatre sens sont précisés à la fin du récit. Ligne 40.
Ce qui se contemple : la vue
S’écoute : l’ouïe
Se palpe : le toucher
Se respire : l’odorat.
Pour Colette, cet ensemble de sensation symbolise une immersion dans son enfance.
5) Tous les pronoms “je“ présents dans le texte, indiquant le narrateur enfant ou le narrateur adulte :
Ligne 1 “j’“ : narrateur enfant
Ligne 20-21 “je“ : le narrateur adulte
Ligne 23 “je“ : le narrateur enfant
Ligne 26 “je“ : le narrateur adulte
Ligne 27 “je“ : le narrateur enfant
Ligne 28 “je“ : le narrateur adulte
Ligne 29-30 “je“ : le narrateur enfant
Ligne 31-32-33 “je“ : le narrateur enfant
Ligne 35 “je“ ne cesse : le narrateur adulte
Ligne 35-36 “j’“ : le narrateur enfant.
Explications :
L’auteure raconte son enfance. Elle décrit le paysage qui caractérise son univers et fait une comparaison. Elle trouve que les grands hivers blancs, solides, durables de son enfance ont disparus. Elle présente l’atmosphère qui règne dans la classe et se souvient de l’extraordinaire vieux tome du nouveau testament que possédait son institutrice. Elle présente le royaume enchanté de la lecture qu’elle a découvert et apprécie très bien. Elle évoque son manque d’intérêt pour l’écriture, souligne l’absence de l’écriture dans son enfance et son adolescence, puis réalise l’écrivain qu’elle est devenue.
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