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Sagot :
Réponse :
Je t'ai donné quelques pistes qui font t'aider à construire un devoir utilisant les effets narratifs spécifiques à Marguerite DURAS. Bon courage !
Explications :
Les effets de style dans le texte :
vocabulaire minimum et la phrase courte : M. DURAS déclare 'Le mot compte plus que la syntaxe. C’est avant tout des mots, sans articles d’ailleurs, qui viennent et qui s’imposent. Le temps grammatical suit, d’assez loin'. L'auteure recherche une précision terminologique ciselée, désincarnée, capable de restituer au plus juste les expériences singulières qu'elle décrit. C'est sa propre façon d'être pudique avec elle-même.
la répétition : Marguerite Duras déclare à propos d’elle-même 'moi, je suis peut-être une chambre d’écho' ; l’image vaut évidemment pour la plupart de ses récits, très souvent construits à partir de la reprise et de la réécriture de séquences narratives de thèmes récurrents, de mots répétés à l'envie, qui reviennent et se répondent à l’intérieur d’un même texte, voire d’un texte à l’autre. Les répétition rythment le style tout en le rendant plus pesant ce qui est un paradoxe.
l’articulation linéaire du dialogue :
Dans une construction linéaire, le temps de la fiction épouse le temps chronologique, tout en tenant compte de focus accentués par des répétitions, d'impasses omission volontaires de mots d'articles, voire de syntaxe, ou de raccourcis. Cette forme de construction s'oppose à la construction simultanée ou alternée où deux ou plusieurs récits se déroulent dans le même temps.
la prédilection pour le silence :
M. DURAS déclare : 'Écrire c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit' ! L'auteure se fait l'égérie des non-dits, la reine des silences. Ses silences forment des dialogues qui laissent perplexes et nous fascinent, donnant par ce procédé une profondeur incomparable au récit et générant des disruptions béantes entre les personnages.
l’omission : Déjà décrite dans l'articulation linéaire dont elle est un des outils syntaxiques.
le style elliptique :
Confère au texte une puissance insoupçonnée. Omission d'un ou plusieurs mots dans une suite logique n’empêchant pas la compréhension. L'ellipse narrative, c’est un un moment ou d’un détail particulier de l’histoire qui disparaîtra. Le lecteur pourra reconstituer mentalement la partie manquante par déduction.
L’ellipse dans la phrase :
Lacune syntaxique d’un ou de plusieurs mots d’un texte, sans préjudice pour le sens.
Dans le langage commun, on va à l’essentiel : « Combien ce livre ? » On devine que la question complète serait « Combien coûte ce livre ? » et non « Combien de pages ce livre contient-il ? », a priori. ce type d’omission de mots donnera du naturel à un dialogue. Pour jouer sur les non-dits, on va économiser les mots et rendre ainsi le lecteur actif ; déjà vu dans vocabulaire minimum et la phrase courte
le style allusif :
Forme de style extrêmement particulier et difficile à manier, le style allusif apparaît vaporeux, négligent même laissant filtrer un état d’évasif et d’allusif qui rend le trait presque flou. C'est une forme d'écriture aérienne difficile à saisir mais qui conduit le réel au confins de l'immaginaire.
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