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a) Indiquez quels éléments permettent de reconnaître cette focalisation (verbes de pensée, vocabulaire, thème).
b) Quels effets produit ce choix de narration (personnage du père, registre, vision de la guerre) ?
c) Réécrivez le texte en conservant la 3ème personne mais en adoptant le point de vue du père.


Tout en haut le sentier tournait un peu, et redescendait de l’autre
côté de la colline. De tout en haut on verrait la maison. On la voyait
très bien. Ce qu’on voyait le mieux, c’était la fenêtre de la cuisine,
avec le pot de géranium tout vert et orange dans le soleil, et maman
était derrière mais on ne la voyait pas. Mais papa devait être fatigué,
parce qu’avant d’arriver en haut, il s’assit. D’ordinaire on ne
s’asseyait jamais sur ce tronc d’arbre. Il s’assit et attira son petit
garçon entre ses genoux. Il dit : « Tu n’es pas fatigué ? »
- « Non
», dit le petit garçon. Papa souriait mais c’était d’un seul côté de la
bouche. Il lui caressait les cheveux, la joue. Il respira très fort et
dit : « Il faut être très, très sage avec ta maman », et le petit garçon
fit oui de la tête, mais il ne trouva rien à dire. « Un bon petit
garçon » dit encore papa, et il se leva. Il prit son petit garçon sous
les aisselles et il le souleva jusqu’à son visage et l’embrassa deux
fois sur les deux joues, et il le remit par terre et dit d’une voix
ferme : « Allons. » Ils se remirent en route. Ils arrivèrent en haut et
on vit le mur du jardin, les deux mélèzes, la maison, la fenêtre de la
cuisine. Le pot de géranium… il n’y était plus. Le petit garçon vit tout
de suite que le pot de géranium n’était plus à la fenêtre de la
cuisine. Papa aussi, sûrement. Parce qu’il s’arrêta en serrant la petite
main dans la sienne, plus fort que jamais, et il dit : « Ça y est, je
m’en doutais. » Il restait immobile, à regarder, regarder, regarder, en
répétant : « Bons dieux, comment ai-je pu… puisque je le savais, puisque
je le savais… » Le petit garçon aurait bien voulu demander quoi, mais
il ne pouvait pas parce que papa lui serrait la main si fort. Et il
commença d’avoir mal au cœur, comme le jour où il avait mangé trop de
purée aux marrons.




Sagot :

a) Il faut se baser sur les verbes de localisation je suppose ainsi que les verbes de perception (voyait, etc..) il s'agit d'une narration ultérieure car on peux remarquer la présence du passé simple et de l'imparfait.
b) Ce choix de narration permet de rappeler des événemens qui ont eu lieu dans le passé, cela produit un effet de flashback (de retour en arrière) c'est peut être aussi de la nostalgie.
c) Pour cette question, remplace tout les dialogues où le fils répond par ce que le père voudrait qu'il réponde, du moins je pense que c'est sa.