Comprend rien, quelqu'un peut il m’aiguiller un peu, merci.
Dans La poésie comme l'amour (1998), le poète et critique Jean-Michel MAULPOIX écrit :
Qu’est-ce, en effet, qui, mieux que l’amour, est affaire d’élection et de lien, sinon la poésie qui, comme lui, « risque tout sur des signes ». Tout autant qu’une affaire élective de mots isolés et choisis, extraits de la langue commune et en quelque manière rendus irremplaçables, la langue est dans le poème une affaire de tropes, d’images, de métaphores, c’est-à-dire un vaste système de transferts, de transports et de correspondances : tissages, tissu, réseau de signes. Les choses y comparaissent, « les unes grâce aux mots des autres ».
En vous appuyant sur les poèmes étudiés en cours ou fréquentés au fil de vos lectures personnelles, vous expliciterez l’affirmation de Jean-Michel Maulpoix et vous réfléchirez aux enjeux de la poésie.