L'homme de tout temps a aspiré au bonheur, qui n'est autre qu'un état de plénitude où la souffrance n'a pas de place. Il peut s'agir de sa propre souffrance ou celle des autres.
Il arrive que des hommes soient en souffrance pour ou à cause d'autres hommes.
A considérer cette situation, on est en droit de s'interroger sur le ressenti de l'homme face à la souffrance de son semblable. La question est claire : peut-on se mettre à la place de ceux qui souffrent de l'injustice ou de la cruauté d'autres hommes ?
Bien qu'il soit difficile de se mettre à la place de l'autre qui est en souffrance, ou victime de la cruauté de son semblable, l'homme est en capacité de ressentir la souffrance de la victime, de la comprendre.
I - La thèse adverse : il est difficile de se mettre à la place de l'autre : on ne vit pas sa vie. La souffrance est une émotion personnelle et intime, de ce fait ne peut être comprise et partagée par un autre.
II - La thèse défendue :
La compassion est la forme que prend l’amour altruiste lorsqu’il est confronté à la souffrance de l’autre. La compassion peut transformer la souffrance de l'autre en amour.
