Réponse :
Le poète propose un texte en forme de chanson des rues et des bois avec des quatrains de vers de quatre syllabes.
Il est dédié à une femme impérieuse, c'est à dire qui commande, qui n'admet pas de réplique.
Face à cette attitude hautaine, le poète est lyrique, il exprime ses sentiments, ses réactions, ses émotions : le frisson, le soupir, la tristesse, il tremble
et elle : elle chante, elle rit mais devrait se méfier (avoir peur)
Explications :
L'amour, panique
De la raison,
Se communique
Par le frisson.
Laissez-moi dire,
N'accordez rien.
Si je soupire,
Chantez, c'est bien.
Si je demeure,
Triste, à vos pieds,
Et si je pleure,
C'est bien, riez.
Un homme semble
Souvent trompeur.
Mais si je tremble,
Belle, ayez peur.
Victor Hugo.
