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Sagot :
L'environnement comme ressource pour l'homme. Au néolithique apparaît un tournant dans la gestion de son milieu par l'homme : domestication des animaux et apparition de l'agriculture. Une nouvelle relation d'interdépendance se crée : l'environnement est nécessaire à l'homme qui, en retour, le transforme. L'homme anthropise le milieu afin d'y puiser les ressources qui lui sont nécessaires pour vivre (pas d'environnement « naturel »).
Une nécessaire gestion de l'environnement pour conserver les ressources. L'homme prend conscience de la finitude de certaines ressources (exemple du bois). Il met en place une gestion qui prend en compte cette limite : réglementations d'États centralisés, ordonnance de 1669 de Colbert.
II. Une nouvelle vision de la nature et de sa préservation
(à partir du début du XIXe siècle)
Une prise de conscience des dégradations de l'environnement. Une exploitation des ressources peut amener une dégradation, des pollutions : industrialisation qui a un impact très fort sur les ressources, les milieux (fumées, pollutions, maladies). Législation pour agir contre les nuisances : décret relatif aux manufactures et ateliers (1810).
La mise en place d'une protection de l'environnement. Création de la « réserve artistique » (1861), des parcs nationaux aux États-Unis, idée d'une patrimonialisation esthétique. Volonté d'utiliser les ressources pour protéger l'environnement, le littoral landais par exemple avec la création de la forêt des Landes.
III. Une synthèse difficile entre exploitation et protection
Des intérêts divergents : conflits d'acteurs. L'environnement doit répondre à l'ensemble des besoins des acteurs, mais il y a incompatibilité entre certains besoins : les entreprises ont besoin d'une ressource abondante, les écologistes cherchent à sanctuariser ces ressources… Problématiques déjà présentes depuis longtemps : « Guerre des Demoiselles ». Problématique de la gouvernance : qui doit gérer les ressources, les milieux ? Gestion étatique, privée, participative ?
L'affirmation de l'écologie politique. Émergence d'une écologie politique dans les années 1970, nouveau paradigme qui s'affirme par le biais d'une coopération internationale : mise en place du développement durable. Interrogation sur les modes de vie : décroissance.
Conclusion La notion d'anthropocène, la nécessité d'un nouveau rapport à l'environnement (Baptiste Morizot).
Une nécessaire gestion de l'environnement pour conserver les ressources. L'homme prend conscience de la finitude de certaines ressources (exemple du bois). Il met en place une gestion qui prend en compte cette limite : réglementations d'États centralisés, ordonnance de 1669 de Colbert.
II. Une nouvelle vision de la nature et de sa préservation
(à partir du début du XIXe siècle)
Une prise de conscience des dégradations de l'environnement. Une exploitation des ressources peut amener une dégradation, des pollutions : industrialisation qui a un impact très fort sur les ressources, les milieux (fumées, pollutions, maladies). Législation pour agir contre les nuisances : décret relatif aux manufactures et ateliers (1810).
La mise en place d'une protection de l'environnement. Création de la « réserve artistique » (1861), des parcs nationaux aux États-Unis, idée d'une patrimonialisation esthétique. Volonté d'utiliser les ressources pour protéger l'environnement, le littoral landais par exemple avec la création de la forêt des Landes.
III. Une synthèse difficile entre exploitation et protection
Des intérêts divergents : conflits d'acteurs. L'environnement doit répondre à l'ensemble des besoins des acteurs, mais il y a incompatibilité entre certains besoins : les entreprises ont besoin d'une ressource abondante, les écologistes cherchent à sanctuariser ces ressources… Problématiques déjà présentes depuis longtemps : « Guerre des Demoiselles ». Problématique de la gouvernance : qui doit gérer les ressources, les milieux ? Gestion étatique, privée, participative ?
L'affirmation de l'écologie politique. Émergence d'une écologie politique dans les années 1970, nouveau paradigme qui s'affirme par le biais d'une coopération internationale : mise en place du développement durable. Interrogation sur les modes de vie : décroissance.
Conclusion La notion d'anthropocène, la nécessité d'un nouveau rapport à l'environnement (Baptiste Morizot).
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