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demontrer que l'Etranger est le versant  romanesque de la theorie de l'absurde vue dans le mythe de Sisyphe.


Sagot :

J'ai une réponse pas très argumentée mais bon c'est déjà un début..
Si tu as lu l’Étranger, tu as pu apercevoir que c'est un personnage qui fait face à l'absurdité de la vie, une certaine routine : Le décès de sa mère, sa relation avec Marie, sa folie meurtrière, sa mise à mort... Tout au long du roman, Albert Camus fait de lui un personnage étranger à son propre corps.... Rien ne l’atteint vraiment ce qui donne vraiment l'impression qu'il s'en moque.
Le fait de « vivre le supplice de Sisyphe » signifie que l’on vit une situation absurde répétitive dont on ne voit jamais la fin ou l’aboutissement. Sisyphe aurait été puni par les Dieux suite à son empressant d'avoir raconter une rumeur de liaison entre Zeus et Egine. Pour avoir donné l'information à Asopos, il fut récompenser avec une fontaine pour sa citadelle. Les Dieux irrités par son empressement et sa perspicacité, le condamnèrent à pousser jusqu'au sommet d'une montagne, un rocher. Dès qu'il arrive à une certaine hauteur, le rocher se met à rouler vers le sol et Sisyphe devait encore tout recommencer.
Ce mythe repris par Camus dans son roman, dénonce en quelques sortes l’absurdité du quotidien et de sa répétition. Dès le début du roman, Camus nous y plonge avec sa phrase : "Aujourd'hui maman est morte, ou peut-être hier". Le personnage ne se rend plus comte de quel jour nous sommes réellement, puisque chaque jours se ressemblent et se suivent...  C'est exactement pareil que cette pierre qui roule toujours dans le mythe de Sisyphe...